Dossier d’œuvre architecture IA74003056 | Réalisé par ;
Guibaud Caroline (Enquêteur)
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique, Inventaire du Parc naturel régional du Massif des Bauges
Ferme de Montacouaz
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Parc naturel régional du Massif des Bauges

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hauts de l'Albanais
  • Commune Viuz-la-Chiésaz
  • Lieu-dit Montacouaz
  • Adresse
  • Cadastre 1732 Su 67, 80  ; 1808 Su 67, 80, 82  ; 1892 C10 1034  ; 1937 C10 1076, 1077  ; 2015 C10 1076, 1077

La mappe sarde pointe au lieu-dit actuel Montacouaz une bâtisse de plan carré (n°67) adossé à un jardin (n°82) au nord ainsi qu’un petit bâtiment (n°80) pouvant être un four à pain. Montacouaz provient du patois « montâ-kouâ », montagne à la queue de la commune. C’est-à-dire à la limite de Gruffy. Un Reignier de Chapeiry qui y avait été fermier en garde le surnom. (Tome 1, p. 22).

En 1808, le registre des propriétés confirme la présence d’une maison et celle du grange (n°82) en lieu et place du jardin. Le numéro 80 est quant à lui nommé fourneau, pour y cuire des tuiles ( ?) comme le bâtiment appartenant au même propriétaire, Portier de Bellair Joseph feu Michel à Rumilly, situé au nord, au lieu-dit la Tuilerie.

Le cadastre ancien de 1892, sous le numéro cadastral 1034, signale la présence d’une maison, d’un four (à pain ?) et d’une fontaine. La ferme, telle que nous la retrouvons aujourd’hui est bien constituée d’un logis sur cave de plan carré adossé à une grange-étable au nord, tel que la mappe sarde puis le registre de propriété l’indiquent.

Le cadastre de 1937, sous les numéros parcellaires 817, puis 1076 et 1077, les mêmes constructions plus celle d’une remise. Aujourd’hui le bâtiment principal, inchangé, est accompagné d’une petite remise à la place du four, de celle existante en plus en 1937, et d’une petite chaudière ainsi qu’un bassin en béton.

Le bâtiment ne semble plus occupé aujourd’hui mais sert encore de dépôt.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 18e siècle
    • Principale : 1er quart 19e siècle

Le bâtiment de l’ancienne ferme est constitué d’une partie habitation accolée à une grange-étable l’ensemble est construit sur un terrain en pente avec l’axe du toit perpendiculaire aux courbes de niveau. L’habitation, de plan proche du carré a sa façade principale orientée au sud. L’étage de soubassement comporte deux caves accolées dont les accès s’effectuent par la façade sud (pierre de taille calcaire pour les piédroits et linteau bois pour celle située en aval, encadrement bois pour celle située en amont), plusieurs jours éclairent ces deux espaces depuis le mur pignon est (baie chanfreinée) et la façade arrière (baies 19e siècle et une plus récente) ; la cave en amont possède un espace clos de planches horizontales superposées pour les pommes de terre.

L’entrée de l’habitation s’effectue par une porte latérale gauche à l’encadrement en pierre de taille calcaire, avec piédroits arrondis et linteau en accolade gravé du prénom BASILE. Derrière cette porte un premier espace permet d’accéder au suivant occupé par la cuisine. A droite en entrant, une porte permet d’accéder à la chambre attenante ; un fourneau, une table, un évier en céramique et un placard meublent la cuisine ; une ancienne pierre dévier en pierre devait exister contre le mur nord de la pièce, un bec en calcaire est apparent sur la façade arrière. L’espace en aval (à l’est) est séparé en deux espaces inégaux en profondeur par une cloison en bois avec porte centrale ; deux lits sont dans la grande, un seul dans la petite. Dans la grande chambre, contre le mur est, un placard mural a son fond ajouré de petits jours superposés pour permettre la ventilation de l’intérieur du placard ; la présence de ce placard (vraisemblablement rajouté) est visible depuis le mur pignon est.

La grange-étable est maçonnée, sans enduit et deux double-portes donnent accès à la grange (passante avec une autre double-porte sur l’autre façade) et à l’étable qui devait abriter un cheval (présence d’un râtelier), cette dernière porte a son encadrement en bois. Au-dessus des portes, sur les deux façades, des planches horizontales ajourées ferment le fenil situé au-dessus des communs. Le pignon amont (au nord), est maçonné, une porte haute en bois permet de charger le foin dans le fenil ; la charpente réalise un débord au droit du mur pignon, fermé par un bardage bois vertical pour abriter l’accès au fenil et le bois scié adossé au mur.

La construction est en moellon de calcaire, enduite en terre à pierre vue (sauf la grange-étable) ; l’encadrement des baies est en calcaire (sauf exceptions mentionnées préalablement). La toiture à longs pans et demi-croupes est couverte en tuile écaille, sauf les longs pans de la grange-étable qui sont couverts de tuiles plates mécaniques ; un petit auvent est rajouté sous le long pan de la façade nord, au droit de la grange-étable pour abriter le bois qui s’y trouve entassé.

Au-devant de la ferme se trouve plusieurs constructions. La plus grande renferme deux remises avec un bûcher accolé ; entre les poteaux en parpaing de béton un bardage bois vertical clos l’édifice, toit à longs pans et appentis en tôle. Un petit édicule en bardage bois abrite un petit réduit couvert de tuiles plates mécaniques, réduit pour un animal ? Un édicule, plus petit que le précédent, abrite vraisemblablement une chaudière ; construction en bardage bois. Enfin un petit bassin lavoir en eau, construit en béton trône au milieu de ces différentes annexes.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
  • Toits
    tuile plate mécanique, tuile en écaille
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans demi-croupe
  • Typologies
    ferme à juxtaposition

F-JDT-Fermes-Bauges

  • Implantation dans le parcellaire sur cour
  • Mitoyenneté non applicable
  • Emplacement de la façade principale gouttereau ou grand côté
  • Pignon à redents non applicable
  • Niche à statuette non applicable
  • Matériaux d'encadrement des ouvertures du logis calcaire
  • Type de linteau de la porte du logis en accolade
  • Type de piédroit de la porte du logis assemblé
  • Accès au logis plain-pied
  • Emplacement de la cuisine rez-de-chaussée surélevé
  • Emplacement des chambres par rapport à la cuisine au même niveau
  • Distribution des pièces du logis intérieure sans couloir
  • Couronnement de l'élévation avant-toit
  • Débord de toiture débords inégaux par extension en façade
  • Cave à vin non
  • Alpage non
  • Grange non
  • Chai non
  • Scierie non
  • Autre
  • Type de linteau des portes de la grange-étable droit
  • Pont non applicable
  • Implantation dans la pente perpendiculaire
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    ferme

Ferme du 18e siècle ayant conservé son aspect d'origine et bien conservée.

Bibliographie

  • ROCHET Sabine, GARCIN Catherine, CHATILLON Marie-Jo. Chronique d’un village et de son canton. Viuz-la-Chiésaz, raconte-moi ton histoire ! Tome 1, Monuments – Conflits. Viuz-la-Chiésaz : La Vicusienne, 2015. 303 p., ill.

    p. 22
Date(s) d'enquête : 2017; Date(s) de rédaction : 2020
© Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Parc naturel régional du Massif des Bauges
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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