Dossier d’œuvre architecture IA73003759 | Réalisé par ;
Guibaud Caroline (Enquêteur)
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique, Inventaire du Parc naturel régional du Massif des Bauges
Ferme du château du Cengle
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Parc naturel régional du Massif des Bauges

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hauts de l'Albanais
  • Commune Saint-Offenge-Dessous
  • Lieu-dit le Bourg
  • Cadastre 1730 Su 1900  ; 1804 D 216  ; 1880 D2 97  ; 2013 D2 224

Le château du Cengle possédait vraisemblablement plusieurs fermes travaillant, pour son compte, son domaine. Celle située au nord du château comportait, d’après la mappe Sarde de 1732, deux corps de bâtiment : un logis, de plan rectangulaire et assez petit, et vraisemblablement des dépendances situées dans un grand bâtiment aujourd’hui disparu (il existait encore en 1804, mais n’est plus présent sur le cadastre dit napoléonien de 1880). Le logis existant est passablement détérioré à l’intérieur : absence du plancher de l’étage, éléments architecturaux manquants (linteau de la cheminée, foyer de la cheminée..). A l’extérieur, plusieurs baies ont été murées sur les façades latérale et arrière, d’autres ont été remaniées.

Plusieurs ouvertures du 15e siècle ou du 16e siècle semblent être en place au rez-de-chaussée (ouvertures en façade, porte intérieure et éléments de la cheminée). Les baies à l'étage (surélévation postérieure ?) sont plus récentes (18e ou 19e siècle ?).

  • Période(s)
    • Principale : 15e siècle, 16e siècle , (incertitude)
    • Principale : 18e siècle, 1ère moitié 19e siècle , (incertitude)

Le logis de l’ancienne ferme du château est de plan rectangulaire. Il possède deux niveaux : un rez-de-chaussée et un étage carré. Le premier comporte sur sa façade principale une porte à encadrement de bois ancien (avec feuillures) et une petite baie carrée à encadrement en pierre de taille et chanfreiné, pourvue de barreaux. Deux pièces se répartissent ce premier niveau. La première devait être une pièce d’habitation, une chambre (?), sans doute chauffée par le rayonnement de la chaleur du foyer de la cuisine adjacente grâce à un amincissement du mur (système appelé bretagne dans certaines régions). Une porte au linteau en accolade permet le passage dans le second espace, la cuisine. Une console en pierre à cavets, et ornée d’un visage humain à son extrémité, supportait le linteau (en bois ?) de la cheminée, engagé dans le mur dans sa partie opposée.

A l’étage, nous retrouvons la même disposition des ouvertures : une porte à l’encadrement en bois, sans feuillure et une petite fenêtre en pierre de taille sans moulure. Une galerie en bois devait prendre place au-devant de la porte, desservie par un escalier également en bois, pour accéder aux chambres (?).

Plusieurs ouvertures extérieures sont visibles sur les autres façades du logis, celle située sur le côté latéral droit est aveugle. La façade arrière comporte deux baies murées ; celle du bas, avec ses encadrements chanfreinés, est remontée et instable (a-t-elle été murée pour éviter qu’elle ne s’effondre ?), celle du haut devait correspondre à une petite baie dont il ne reste qu’une partie du linteau en bois et de l’arc de décharge.

Enfin deux portes, à encadrement de bois et superposées, sont ouvertes dans la façade latérale gauche. Celle à l’étage avait-elle également une galerie en avant, ou servait-elle, peut-être plus surement d’accès à un espace de stockage aménagé postérieurement à l’étage ?

Le bâtiment est construit en moellon de calcaire, avec un ancien enduit à pierre-vue à la chaux partiellement détruit. La toiture à longs pans et demi-croupe est couverte de tuiles amiantées. Un mur de clôture, situé dans le prolongement du logis, ceinture le jardin haut du château où se trouvent de nombreuses pierres de tailles moulurées à même le sol. Construit en moellons de calcaire, il comporte également de nombreux tronçons de tuyaux en ciment (?).

  • Murs
    • calcaire moellon enduit partiel
  • Toits
    ciment amiante en couverture
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré
  • Couvrements
  • Couvertures
    • toit à longs pans demi-croupe
  • Escaliers
  • Typologies
    logis et grange-étable dans des bâtiments distincts, sur cour
  • État de conservation
    mauvais état
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • tête d'homme
  • Précision représentations

    Décor sur la console à cavets de la cheminée de la cuisine : visage humain en bas-relief.

F-JDT-Fermes-Bauges

  • Implantation dans le parcellaire sur cour
  • Mitoyenneté non
  • Emplacement de la façade principale pignon ou petit côté
  • Pignon à redents non
  • Niche à statuette non
  • Matériaux d'encadrement des ouvertures du logis bois
  • Type de linteau de la porte du logis droit
  • Type de piédroit de la porte du logis monolithe
  • Accès au logis plain-pied
  • Emplacement de la cuisine rez-de-chaussée
  • Emplacement des chambres par rapport à la cuisine au niveau supérieur
  • Distribution des pièces du logis extérieure
  • Couronnement de l'élévation avant-toit
  • Débord de toiture débords égaux
  • Cave à vin non
  • Alpage non
  • Grange non
  • Chai non
  • Scierie non
  • Autre
  • Type de linteau des portes de la grange-étable
  • Pont non
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2015
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Parc naturel régional du Massif des Bauges
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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