Ce domaine a été donné à l’hospice des pauvres infirmes de Montbrison par Jean-Baptiste Poncet, clerc tonsuré, décédé à Montbrison le 25 février 1790, aux termes de son testament en date du 25 juin 1778. La ferme d’origine datait du 18e siècle (tuile de 1765 environ retrouvée sur la toiture de la grange lors de sa réfection, renseignement oral). Plusieurs travaux son effectués par les hospices : en 1852, création d’une chambre "au matin de la maison et y attenant", avec une cheminée, et une chambre au grenier au-dessus. Dans l’ancien évier, réparé, "a été fait un fournil et un four neuf" (démoli en 1976), une porte sur la cour derrière le fournil dans un coin duquel est l’évier, et il a été fait une cave. En 1861, établissement d’un puits près de la chambre du fermier. En 1863, reconstruction à neuf, en dehors et à l’ouest des vieux bâtiments, d’une écurie pour les bœufs, d’un "grangeon", d’une écurie à vaches, d’une écurie à chevaux et de quatre petites écuries à porcs (7700 F).
Cette première ferme avait son logis du côté est, au niveau de l’actuel corps de bâtiment est, et en retour d’équerre. Ce premier logis, ainsi que le porche dans son prolongement, a été détruit en 1976. L’espace couvert au centre du corps de bâtiment est, qui abrite une large porte murée, était l’ancien accès à la cour de la ferme avant destruction du premier logis. Un nouveau logis (logis actuel) est construit vers 1880 ou 1890.
Au début du 20e siècle les cultures pratiquées étaient le blé, le colza, le seigle, le lin et le trèfle rouge ; la ferme abritait des bœufs et 25 vaches jusqu’en 1950, et deux à trois commis et autant de bonnes y travaillaient. Au milieu du 20e siècle, la ferme emploie deux commis et une bonne, pour un cheptel de cinq ou six chevaux et 60 vaches. La ferme est vendue par les hospices en 1976. Actuellement l’exploitation fonctionne avec près de 200 vaches à viande.
Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )