Dossier d’œuvre architecture IA42003665 | Réalisé par ;
Guibaud Caroline (Enquêteur)
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique
Ferme du domaine des Aureaux
Œuvre monographiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Montbrison - Montbrison
  • Commune L'Hôpital-le-Grand
  • Lieu-dit Horods (les)
  • Cadastre 1808 B 68, 69  ; 1988 ZB 4

Le domaine des Horods, existait déjà sur le cadastre ancien de 1808, avec quasiment la même implantation. Pour autant, les bâtiments de la ferme actuelle ne semblent pas dater d’avant la moitié du 19e siècle (ont-ils été reconstruits, remaniés ?). Sur la cadastre dit napoléonien, il existait un pigeonnier au nord-est des bâtiments ; au dire des propriétaires, celui-ci était de type « chauffoir », de plan rectangulaire, avec une toiture à deux pans en décalé, en pisé, et avec une échelle tournante à l’intérieur pour accéder aux nichoirs des pigeons ; il a disparu entre 1970 / 1975.

Cette ferme, en fermage (elle appartenait à un soyeux de Fougerolles (42)), était tenue depuis quatre générations par la même famille. Le domaine était de 90 ha ; 170 bêtes étaient établies sur les terres : un cheptel de 80 animaux au milieu du 20e siècle, des laitières (puis des vaches à viande), des porcs (10 à 12 truies et autres porcs), 6 bœufs pour les travaux, au moins 4 juments, des poulets pour le marché de Feurs… Une vigne d’1,5 ha vers la route de Boisset était attachée au domaine (elle a été arrachée vers les années 1950) ; un pressoir ambulant, acheté par un artisan de Saint-Thomas-la-Garde était loué pour presser le raisin.

Le logis abritait anciennement le grenier à l’étage pour y stocker le blé, l’avoine, l’orge et le seigle. On y trouvait également un saloir (6 à 8 porcs étaient tués par an). Au milieu du 20e siècle, la mouture des céréales s’effectuait au moulin de Boisset-lès-Montrond. Au rez-de-chaussée, dans la cuisine, se trouvaient deux petites chambres séparées par des rideaux et servant à la bonne et aux aides. Il y avait 12 employés fixes à la ferme, et il pouvait y en avoir jusqu’à 24 lors des moissons (la majorité des terres comportait des céréales). A l’époque, une batteuse équivalait à 18, 20 personnes. Certains employés étaient mariés et vivaient au village (des journaliers), ils étaient loués le dimanche matin à Sury-le-Comtal. Le couple fermier détenait deux caisses, l’une était tenue par la femme pour la volaille, le beurre (le beurre était fait tous les 8 jours) et le ménage ; l’autre par l’homme pour payer les ouvriers et le reste des dépenses.

Autour des bâtiments principaux qui encadrent la cour centrale, des hangars et des stabulations plus récentes ont été construites.

  • Période(s)
    • Principale : limite 18e siècle 19e siècle , (incertitude)
    • Principale : 1ère moitié 19e siècle

La ferme des Aureaux est de type à cour fermée. Quatre corps de bâtiments encadrent l’espace central ouvert et accessible au sud-est. Le premier, à l’est, abrite le logis. Le deuxième comprend deux étables encadrant une grange centrale accessible par une importante porte double ; au-dessus de chacune des doubles portes des étables, une porte permet d’accéder au fenil ; les baies ont leur encadrement en pierre de taille, brique, et bois pour les linteaux. Le corps de bâtiment ouest est une porcherie avec un toit en appentis. Sept portes sont aménagées dans son mur pignon (encadrement brique et linteau en bois) ; les fenêtres sont probablement percées dans la façade arrière, aujourd’hui accolée à une importante stabulation moderne. Sur le côté sud de la cour prend place une seconde grange-étable (partiellement aménagée en habitation). Ce bâtiment comprend également un espace abritant un four à pain ouvrant dans une cheminée, et un escalier en bois tournant permettant d’accéder à l’étage de la construction. En retour d’équerre de cette seconde grange-étable, au sud-ouest, se trouve une remise, avec, sur sa face est, quatre poteaux en brique pour soutenir le toit.

Le logis comprend cinq travées. La porte centrale est accessible par quelques degrés en pierre. Elle est surmontée d’une autre porte à l’étage, et est encadrée à sa gauche de deux travées de fenêtres, et d’une première travée de fenêtres et d’une seconde travée avec fenêtre à l’étage et porte au rez-de-chaussée à sa droite. La façade du logis, sur cour, comporte un sous-sol (une cave) au droit des deux premières travées de gauche, puis un rez-de-chaussée et un étage carré pour l’ensemble du corps de bâtiment. La porte centrale distribue les pièces de gauche (cuisine et salle à manger au rez-de-chaussée, chambres à l’étage desservies par un escalier droit en bois). La partie droite de la façade abrite un second logement, secondaire et distinct, peut-être pour des membres de la famille (les parents ?). Les matériaux de construction de cette ferme sont le pisé (enduit) reposant sur un soubassement maçonné, également enduit. Les toitures à longs pans (hormis pour la porcherie) des bâtiments sont couvertes de tuiles creuses. La stabulation est couverte de tôle ondulée.

  • Murs
    • pisé enduit
    • pierre enduit
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré, sous-sol
  • Couvrements
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à deux pans
    • appentis
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier droit en charpente
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant en charpente
  • Typologies
    Type B1: dépendances en retour d’équerre
  • État de conservation
    remanié

F-TMT-Fermes-Canton Montbrison

  • Situation du logis sur cour
  • Mitoyenneté non applicable
  • Type de cour ouverte
  • VENELLE non
  • Puits de lumière non
  • Passage couvert non
  • Murs enduits oui
  • Matériaux principaux gros-oeuvre façade pisé
  • Métariaux secondaires gros-oeuvre façade pierre
  • Mise en oeuvre des matériaux façade
  • Matériau encadrement pierre
  • Non visité non
  • Type de clôture
  • Logis 1 - Rez-de-chaussée surélevé non
  • Logis 1 - Elévation dissymétrique oui
  • Logis 1 - Porte cochère en façade non
  • Logis 1 - Balcon façade principale non
  • Logis 1 - Nombre étage soubassement < 4
  • Logis 1 - Nombre étages carrés sur façade principale < 6 1
  • Logis 1 - Nombre travées sur façade principale < 11 4
  • Logis 1 - Voûtement du sous-sol
  • Logis 1 - Type de comble
  • Logis 1 - Type de croupe
  • Logis 1 - Emplacement façade principale sur gouttereau
  • Logis 1 - Porte d'entrée du logis centrée
  • Logis 1 - Couronnement de l'élévation
  • Logis 1 - Matériau garde corps
  • Logis 1 - Etat du bâtiment
  • Logis 2 - Rez-de-chaussée surélevé non
  • Logis 2 - Elévation dissymétrique non
  • Logis 2 - Porte cochère en façade non
  • Logis 2 - Balcon façade principale non
  • Logis 2 - Niche à statuette non
  • Logis 2 - Nombre étage soubassement < 4
  • Logis 2 - Nombre étages carrés sur rue < 6 non
  • Logis 2 - Nombre travées sur façade principale < 11
  • Logis 2 - Voûtement du sous-sol
  • Logis 2 - Type de comble
  • Logis 2 - Type de croupe
  • Logis 2 - Emplacement façade principale
  • Logis 2 - Porte d'entrée du logis
  • Logis 2 - Couronnement de l'élévation
  • Occupation actuelle des bâtiments en activité
  • Présence d'une aître
  • Mode d'accès à la grange par la cour
  • Localisation cave en sous-sol ou semi-enterrée
  • Présence d'une cheminée non
  • Présence d'un four à pain dans le logis oui
  • Présence d'une cave voûtée non
  • Dépendance éloignée : loge non
  • Dépendance éloignée : vigne oui
  • Dépendance éloignée : jasserie non
  • Dépendance éloignée : autre non
  • Dépendance éloignée : étang non
  • Dépendance éloignée : pigeonnier oui
  • Dépendance éloignée : moulin non
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée
Date(s) d'enquête : 2008; Date(s) de rédaction : 2014
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Conseil général de la Loire
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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