La sériculture, une profession tombée complètement dans l'oubli. La magnanerie de Ligeay : une exploitation de la famille Puy. Le local est conservé dans la ferme Charbonnier. Arrêt probable de la production située en 1850 - 1860, concurrencée par la production étrangère. Le local se situe dans les dépendances du cuvage, il est toujours aménagé en rayonnages spacieux pour effectuer la semence puis l'élevage des chenilles. Il y avait une possibilité de chauffage pour aider à l'éclosion des oeufs. A l'intérieur un très grand bac en terre cuite existe encore, il servait de trempage de cocons, précédant le dévidage. En 1932 il existait encore de nombreux mûriers à proximité de la ferme, le long de la route sur la gauche en arrivant au village, un autre groupe également en bordure du jardin. La dernière responsable de cet élevage fut madame Planche née Puy. La ferme est composée de deux logis d'époque différentes, dont le premier n'est plus utilisé : il semblerait dater de la fin du 18e siècle ou du début du 19e siècle, le second, grosse bâtisse actuelle, date vraisemblablement de 1815, date portée sur la plaque de cheminée. En 1876, le puits situé dans la cour est creusé et en 1878/79, les ouvertures du second logis sont modifiées et l'encadrement de la porte d'entrée également, réalisé par des maçons de Boën.