Dossier d’œuvre architecture IA42001151 | Réalisé par
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique, Canton de Boën - Sail-sous-Couzan
Ferme
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Boën - Sail-sous-Couzan
  • Commune Pralong
  • Lieu-dit Ceyrieux
  • Cadastre 1827 B1 238  ; 1987 B1 301, 302
  • Dénominations
    ferme
  • Parties constituantes étudiées
  • Parties constituantes non étudiées
    puits, logement, cuvage, four à pain, colombier, cellier, porcherie, jardin

Le lieu-dit de "Sayreu" est cité dès 1348, et le "village de Sérieu" mentionné en 1679 (Dufour). Le noyau ancien de la ferme, constitué d'un logis à aître avec une dépendance (étable ?) sur l'arrière, remonte à la fin du 17e siècle : le four à pain de la cuisine du logis ancien est daté de 1687 (ou 1681 ? le 7 est à l'envers), avec les initiales N F (S barré), que l'on retrouve sur la croix qui porte la date 1682 (étudiée) placée sur le puits dans la cour. La ferme est agrandie au 18e siècle, avec un cuvage et une cave construits dans le prolongement du logis à l'ouest et une remise en retour à l'est ; les baies du logis sont également modifiées. La ferme est de nouveau agrandie au début du 19e siècle : le piédroit gauche du portail du passage couvert porte la date 1819 avec les initiales J B D (ou J P D). De cette campagne de construction datait peut-être également le grand bâtiment fermant la cour en face du logis (détruit). Le passage couvert était dans un premier temps de moitié plus étroit que l'état actuel : le colombier et le puits étaient à l'air libre. Vers le milieu du 19e siècle, un cuvage est construit dans l'espace entre la cave et le logis (il ne figure pas sur la cadastre de 1827). Un nouveau logis est construit à l'écart, au sud de la cour, en 1882 (inscription sur le linteau de la porte : ANTOINETTE . 1882 . DURANT . V V C). A cette date, le bâtiment de fond de cour a peut-être déjà disparu. Le logis ancien est transformé en logement pour les ouvriers agricoles de l'exploitation. Une porcherie est construite au sud dans le prolongement de la remise située en retour du logis ancien. Une petite étable est construite dans la première moitié du 20e siècle contre le pignon du logis ancien. Vers le milieu du 20e siècle, une pièce est accolée au nouveau logis.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 17e siècle
    • Principale : 2e quart 19e siècle
    • Principale : 4e quart 19e siècle
    • Secondaire : milieu 19e siècle
  • Dates
    • 1687, porte la date
    • 1819
    • 1882

La ferme est organisée autour d'une cour fermée par un passage couvert. Le logis ancien en occupe l'angle nord-est. Il comprend, au rez-de-chaussée, une cuisine avec four à pain, avec sur l'arrière un cellier (ancienne étable). Dans le prolongement du logis à l'ouest se trouve un cuvage ; sur l'arrière sont construits, respectivement, un deuxième cuvage et une cave plafonnée. L'angle nord-ouest est fermé par le passage couvert qui abrite un colombier et un puits surmonté d'une croix. Deux caves voûtées en berceau plein-cintre sont creusées sous l'emprise du logis et du cuvage (accès par les murs pignons). Une étable est plaquée contre le logis à l'est, à l'emplacement des massifs de deux fours à pain contigüs. L'étage du logis, comprenant quatre chambres et un fenil, était desservi par une aître avec escalier extérieur en pierre qui menait également à la chambre située au-dessus de l'étable à l'est. En retour du logis se trouve une remise construite sur une cave voûtée en arc segmentaire (accès par une trappe dans le sol ; des anneaux aidaient à la manipulation des tonneaux). Dans le prolongement au sud se trouve la porcherie. Le logis neuf à deux étages (non visité) est construit dans l'angle sud-ouest de la cour, isolé du reste de la ferme par une grille qui sépare son jardin de la cour. Le logis ancien ainsi que la cave plafonnée sont en petits moellons de granite avec encadrements de baies en pierre (portes du logis et de sa cave) ou en bois. Le reste des bâtiments est en pisé enduit ; les encadrements de baies sont en bois (jambages en pierre pour les portails du passage couvert et du cuvage ; brique pour les fenêtres du 2e étage du logis neuf). Le logis neuf a des chaînes d'angles marquées par une plate-bande claire, et une corniche moulurée en briques. Les bâtiments sont couverts de toits à longs pans en tuiles creuses, avec des croupes sur le deuxième logis.

  • Murs
    • pisé
    • granite
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    sous-sol, 2 étages carrés
  • Couvrements
    • voûte en berceau plein-cintre
    • voûte en berceau segmentaire
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
  • Typologies
    type A2 ; logis à aître ; type C1
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Type A2 : maison bloc, en profondeur. Type C1 : logis et grange-étable dans des bâtiments distincts.

  • Plan cadastral ancien, 1827. Section B1, détail de Ceyrieux, village, échelle originale 1/2500e.@ Plan de situation, extrait du plan cadastral achevé en 1827, section B1, échelle originale 1/2500e. AD Loire.

    AD Loire
Date(s) d'enquête : 2000; Date(s) de rédaction : 2004
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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Articulation des dossiers
Parties constituantes