La Société Anonyme des Houillères de la Loire commande aux architectes stéphanois Léon et Marcel Lamaizière la construction de cet hôtel en 1913. Le chantier débute fin 1913. La fragilité du sous-sol à cet endroit due à l'exploitation souterraine du charbon par la Compagnie des Mines de Villeboeuf et la difficulté d'approvisionnement en matériaux de construction pendant le premier conflit mondial entraînent de nombreuses malfaçons. L'architecte Léon Lamaizière effectue plusieurs réfections à partir de 1920. Il dessine le projet d'installation d'un cinéma Pathé en 1921 lorsque la Société des houillères déménage. Le bâtiment est racheté en 1923 par la Société du Grand Hôtel. Léon Lamaizière dessine les plans d'aménagement et installe, sans modifier la structure de l'édifice, 140 chambres et des salles de réception au rez-de-chaussée. En 1924, un ascenseur est installé par les successeurs de Lamaizière, Pierre Mas et Francisque Martin. Ils consolident l'hôtel en 1927 par la construction de murs de refend. En 1930 une brasserie est aménagée au rez-de-chaussée.
- enquête thématique régionale, Patrimoine 19e-20e siècles de Saint-Etienne
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- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Ville de Saint-Etienne
- © Archives municipales de Saint-Etienne
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Saint-Etienne Centre
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Commune
Saint-Étienne
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Adresse
10 avenue de la Libération
,
8 rue Marcellin-Allard
,
1 rue Alphonse-Raynal
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Cadastre
1996
EO
2A
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Dénominationshôtel, hôtel de voyageurs
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AppellationsGrand Hôtel
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Destinationshôtel de voyageurs, bureaux
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
- Secondaire : 2e quart 20e siècle
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Dates
- 1913, daté par source
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Auteur(s)
- Auteur : architecte attribution par source
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Auteur :
Lamaizière Marcelarchitecte attribution par sourceLamaizière MarcelCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- Auteur : architecte attribution par source
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Auteur :
Martin Francisquearchitecte attribution par sourceMartin Francisque
Auteur, avec Pierre Mas, de la perspective du projet de reconstruction de l'école nationale professionnelle de Saint-Etienne (actuel lycée Etienne-Mimard), 1932. D'après LAMBERT, Guy. « L’architecture des écoles nationales professionnelles dans l’entre-deux-guerres : le pragmatisme d’une politique centralisée », dans Histoire de l’éducation, 147 | 2017, 147-176, ill. 2. [En ligne]
Situé sur un îlot de deux parcelles créées à l'occasion du percement de l'avenue du Président-Faure (aujourd'hui avenue de la Libération) en 1905, l'hôtel occupe la parcelle la plus importante orientée sur l'avenue, développant trois façades de 5, 7 et 5 travées sur 6 niveaux. Le plan de l'hôtel est régulier. Le registre architectural est classique. L'axe central de la façade sur l'avenue est renforcé par l'accès principal et les ouvertures à trois baies situées à tous les niveaux. La pierre de Villebois est employée pour les balcons et le socle, la pierre des Estaillades pour les parties plus sculptées. Le reste de la construction est en pierre de Saint-Paul-Trois-Châteaux. Le système Hennebique est utilisé dans les planchers et les fondations. La charpente est métallique.
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Murs
- calcaire
- badigeon partiel
- pierre de taille
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Toitsardoise, zinc en couverture
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Plansplan régulier
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Étagessous-sol, entresol, 4 étages carrés, étage de comble
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit brisé en pavillon
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : en maçonnerie
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Autres organes de circulationascenseur
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État de conservationrestauré
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Techniques
- ferronnerie
- sculpture
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Représentations
- fleur
- feuillage
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Précision représentations
Le décor initialement prévu n'a pas été réalisé. Seule la ferronnerie des balcons et des garde-corps présentent des motifs floraux et végétaux.
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Statut de la propriétépropriété privée
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Auteur, avec Francisque Martin, de la perspective du projet de reconstruction de l'école nationale professionnelle de Saint-Etienne (actuel lycée Etienne-Mimard), 1932. D'après LAMBERT, Guy. « L’architecture des écoles nationales professionnelles dans l’entre-deux-guerres : le pragmatisme d’une politique centralisée », dans Histoire de l’éducation, 147 | 2017, 147-176, ill. 2. [En ligne]