En 1825, les parcelles H 189 et H 194 ne sont pas bâties. Il s'agit de jardins dits « Aux Casernes » et relevant respectivement de Florat Pierre (AD 3P 123/122) et Farge Benoît. En 1848, Philibert Long est imposé pour la construction d'une maison sur la parcelle H 189. Cependant, elle n´est pas localisée sur le terrain (AD 3P 123/56). Il existe toujours une maison comptant 16 ouvertures en 1887, mais elle est désormais située au "3 rue du Béguin" et ne concerne certainement pas la section en question. En 1852, Mollet, entretient la façade de la maison située au n°5 en la badigeonnant. Il surélève également, en bois, le plein-cintre Du portail d´entrée. En effet, il remarque que l´exhaussement progressif de la chaussée a engendré une forte différence de niveau. On ne peut plus passer sous l´arc en voiture. Par ailleurs, la maison étant en contrebas de la route cela provoque de nombreux problèmes d´humidité. Il demande l´autorisation de faire un bétonnage le long de cette façade pour assainir les abords. Ceci lui est refusé, la maison ne répondant pas au nouvel alignement par la ville. En 1884, Bourbon fait une demande pour construire une maison au n°7, de 8,5 m de long sur une hauteur de 7 m par l´entrepreneur Pezol. Pourtant dès 1886, Armand Loubet ajoute 1 m de hauteur à la maison existant au n°5 et construit dans son alignement une autre maison de 8,75 m de long par 7 m de hauteur. Sur la minute du Plan Général de la ville de Lyon de 1885, n´apparaît qu´une longue construction peu profonde, bordée à l´est et au nord par deux constructions. Sur le plan de 1922, la même construction semble avoir été épaissie et empiète sur l´espace de la cour. Sur la rue on remarque l´aménagement de marches d´escaliers sur toute la longueur de la façade (AC 0004 S 250). En 1895 Armand Loubet fait percer une porte de 3 m de hauteur et de 2 m de large au n°5, selon les dimensions préconisées par la ville. En 1825 il demande à faire percer une porte et une croisée au n°7 (AC 0315 WP 055 5). Sur le Plan Général de 1922 jusqu´à celui de 1979, la parcelle est marquée au nom d´Emile Loubet et Lagat, ensuite celui de Paulin est inscrit. Au cour de l'année 1993, deux demandes de permis de construire sont déposées. La première provient par la société immobilière Marignan, qui propose la construction d'une résidence étudiante à partir des plans réalisés par l'architecte Jean Jacquet. Elle travaille sur ce projet depuis 1991 (AC 1909 W 5). La seconde est déposée par la SCI 1515 II qui soumet les plans d'une résidence RMISTE ou étudiante, les structures sont dessinées par l'architecte Paul Dylas (AC 1797 W 144). Finalement, il semble que la ville ait opté pour le premier projet.