Immeuble composé de deux corps de bâtiment, tout deux couverts d'un toit à un pan, le corps sur cour ne comptant que 2 étages carrés et un étage en surcroît. La cage d'escalier est construite entre les deux immeubles. Une petite coursière dessert le corps sur cour depuis le palier de l'escalier ; celle du dernier niveau, qui conserve un garde-corps avec des balustres plats en bois, est en surplomb au-dessus des étages inférieurs. En dépit de ses restaurations multiples, l'immeuble conserve plusieurs éléments attestant de son ancienneté : le vestibule est couvert d'un plafond à poutres et solives apparentes soulignées d'une moulure ; l'escalier en milieu de bâtiment est en pierre, à mur noyau plein, jusqu'au 2e étage ; il se poursuit en bois et carrelage, avec une rampe en métal pour le 3e étage, puis en bois vers le 4e étage dont le palier est fermé par un garde-corps en bois à balustres plats. Les marches de la première volée en pierre portent des marques de tâcherons. L'immeuble conserve également le puits en demi cercle, aménagé sous la cage d'escalier.La porte en bois qui ferme son ouverture porte une plaque de métal apposée : EAU NON POTABLE DANGEREUSE. Le puits de lumière à l'ouest, occupé par un escalier qui desservait des bâtiments construits à l'arrière, est aujourd'hui occupé en rez-de-chaussée par l'annexe du restaurant. Le mur occidental de la cour, mitoyen avec le n° 110 de la Grande rue, conserve un appareil en moellons et galets disposés en arêtes de poisson, vestige de l'ancienneté des constructions.