En 1823, Pierre Blanc détenait sur la parcelle H 185 une maison au "21 rue de Provence"(AC 0002 S 00 160). Cette dernière couvrait la partie nord-ouest de la parcelle actuelle AL 109 et s'étendait plus au nord sur AL 20. Cette maison est détruite en 1844 par François Blanc cadet (AD 3P 123/122). Le sud et l'est du terrain AL 19 étaient compris dans le jardin couvrant les parcelles actuelles AL 16, 104, 101, 109 et 19 (AD 3P 123/122) qui appartenait au même propriétaire. En 1842 Hubert Latreille détient une maison sur la parcelle H 184 qui est située au "26 rue de Provence" (AD 3P 123/57). Il est possible que celle ci se trouve au sud de la parcelle actuelle, sur ce qui était récemment le 29 rue Claude-Boyer. En 1843, Emmanuel Detrie fait également construire une maison dite au "24 rue de Provence" (AD 3P 123/59) qui correspondait peut-être au 27 rue Claude-Boyer. En 1938, l'immeuble au n°27 rue Claude-Boyer appartient à M. Saugnieux, et le n° 29 à M. Bouchayer. Leur allée est commune et mène à la cour arrière (AC 1108 WP 019 : 1938). Dès 1954, la ville remarque le mauvais entretien de l'immeuble au n°29 de la rue (AC 1179 WP 024) qui appartient, avec celui au n°27, à la société Fournier Frères. En 1955, la cage d'escalier du n°29 est condamnée. L'immeuble est désaffecté. Parallèlement, une demande d'exhaussement au n°27 est accordée (AC 0385 WP 038 14). Les plans sont dessinés par l'architecte Lervy (AC 351 WP 40). En 1958, des garages, accessibles depuis l'allée commune, sont construits dans la cour (AC 385 WP 026 9). Dès 1962, la ville ne cesse de constater le mauvais état des deux immeubles (AC 1185 WP 004, AC 1467 WP 017) qui constituent un danger pur la sécurité publique. Ils sont finalement détruits suite à une arrêté en 1969. Cela fragilise les murs mitoyens aux n°25 et 31 (AC 1185 WP 004). Les projets de reconstructions proposés en 1968 sont refusés (AC 375 WP 054 1968), et en 1988 un nouveau projet est sur le point d'être proposé (AC 1467 WP 017).