La première mention connue d’un acte de propriété se situe vers 1375. La première mention d’une maison basse date de 1388 (Jaqueme Cordier propriétaire), celle d’un curtil [jardin, enclos] de 1446 (François Durand). En 1464, Pierre Viennois, marchand de fromages, et Mariette, sa femme, acquièrent de François Durand une maison haute et basse. Le propriétaire suivant, en 1468, Guillaume Gautier, est couturier. En 1493, il est précisé MHB "divers vent". En 1517, ce sont les frères Pierre et George [sic] qui possèdent une "petite maison vielhe". En 1551, Antoine Vallée, propriétaire, est Me des ponts, portes et passages. En 1611, la propriété est partagée en deux parties : Didier Micoud, marchand mercier, d’une part, et Suzanne Marion, femme de Jean Richard, Me batteur d’or, d’autre part. En 1705 (Louis Abel de Morienne, écuyer, et Catherine Lefranc, son épouse, propriétaires) et 1712 (Jacques-Louis procureur ès cour de Lyon et Marie Degras sa femme, propriétaires), on comprend comment se fait la séparation : "derrière de maison, 2e et 3e étages sur le devant, cave, grenier d’une part ; boutique, arrière-boutique, cave et 1er étage dans MHMB de 32 pas de profondeur" d’autre part. En 1770, il est question de maison, cour et allée. En 1772, l’un des propriétaires est François Germain Laurent, négociant demeurant rue Longue (n° 135 en 1791), héritier testamentaire de M. François Hugonin, prêtre. En 1773, l’autre moitié de la maison, ayant 5 pas sur 32, est à Roch-François Simon, avocat en parlement demeurant rue Puits-Gaillot, et Marianne Borel md demeurant rue Tupin.
En 1814, Antoine Poncet, mercier en détail, exerce son activité dans cet immeuble.
Selon Bernard Gauthiez, l'ouverture de la rue Centrale (aujourd'hui rue de Brest) a induit la surélévation de l'immeuble en 1852.
Chercheur au service régional de l'Inventaire Rhône-Alpes jusqu'en 2006.