Dossier d’œuvre architecture IA69006270 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Inventaire de la Ville de Lyon
Immeuble
Œuvre monographiée
Auteur
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Ville de Lyon

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lyon Jacobins
  • Commune Lyon 2e
  • Lieu-dit Jacobins
  • Adresse 14 rue Tupin
  • Cadastre 1831 H 366  ; 1999 AE 52
  • Dénominations
    immeuble
  • Parties constituantes non étudiées
    boutique, cour, puits

La première mention connue d’un acte de propriété se situe vers 1375. La première mention d’une maison basse date de 1388 (Jaqueme Cordier propriétaire), celle d’un curtil [jardin, enclos] de 1446 (François Durand). En 1464, Pierre Viennois, marchand de fromages, et Mariette, sa femme, acquièrent de François Durand une maison haute et basse. Le propriétaire suivant, en 1468, Guillaume Gautier, est couturier. En 1493, il est précisé MHB "divers vent". En 1517, ce sont les frères Pierre et George [sic] qui possèdent une "petite maison vielhe". En 1551, Antoine Vallée, propriétaire, est Me des ponts, portes et passages. En 1611, la propriété est partagée en deux parties : Didier Micoud, marchand mercier, d’une part, et Suzanne Marion, femme de Jean Richard, Me batteur d’or, d’autre part. En 1705 (Louis Abel de Morienne, écuyer, et Catherine Lefranc, son épouse, propriétaires) et 1712 (Jacques-Louis procureur ès cour de Lyon et Marie Degras sa femme, propriétaires), on comprend comment se fait la séparation : "derrière de maison, 2e et 3e étages sur le devant, cave, grenier d’une part ; boutique, arrière-boutique, cave et 1er étage dans MHMB de 32 pas de profondeur" d’autre part. En 1770, il est question de maison, cour et allée. En 1772, l’un des propriétaires est François Germain Laurent, négociant demeurant rue Longue (n° 135 en 1791), héritier testamentaire de M. François Hugonin, prêtre. En 1773, l’autre moitié de la maison, ayant 5 pas sur 32, est à Roch-François Simon, avocat en parlement demeurant rue Puits-Gaillot, et Marianne Borel md demeurant rue Tupin.

En 1814, Antoine Poncet, mercier en détail, exerce son activité dans cet immeuble.

Selon Bernard Gauthiez, l'ouverture de la rue Centrale (aujourd'hui rue de Brest) a induit la surélévation de l'immeuble en 1852.

  • Période(s)
    • Principale : 1ère moitié 16e siècle
    • Secondaire : 3e quart 19e siècle , daté par travaux historiques
  • Dates
    • 1852, daté par travaux historiques

La parcelle en lanière (large d'environ 4 m 60 sur 28 m de profondeur) comporte un corps de bâtiment sur rue et un corps de bâtiment sur cour reliés par la cage d'escalier hors-œuvre et un corps de liaison en pan de bois. Au rez-de-chaussée, la façade comprend une boutique couverte d'un arc en anse-de-panier et une porte piétonne latérale à arc segmentaire ouvrant sur l'allée où se trouve le puits. Les deux arcs en pierre dorée (calcaire jaune à entroques) reposent, au centre, sur un jambage en calcaire à gryphées, et à l'extérieur sur des jambages en pierre de Villebois. Les nombreux trous d'ancrage laissent penser qu'une devanture en bois a pendant un temps habillé le rez-de-chaussée. La façade sur rue est largement éclairée par deux travées de baies jumelées par deux. De nos jours, l'immeuble s'élève sur quatre étages carrés. Dans l'allée, particulièrement étroite, a été installé un sas fermé d'une grille datant des années 1920-1930. Le décalage entre les deux corps de bâtiment est rattrapé par l'escalier. La cage de l'escalier était à l'origine ouverte. Les marches sont en calcaire à gryphées de teintes variables.

  • Murs
    • calcaire moellon
  • Étages
    sous-sol, 4 étages carrés
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Escaliers
    • escalier hors-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour cage ouverte, en maçonnerie
  • Typologies
    immeuble à deux corps de bâtiments parallèles reliés
  • État de conservation
    mauvais état
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
  • Précision représentations

    Mouluration des arcs du rez-de-chaussée et des fenêtres des premier et deuxième étages carrés.

  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

En 2004, la boutique est occupée par le club Les Chandelles

Documents d'archives

  • AC Lyon. 0310 WP 750. Matrices de rôle de la contribution des patentes pour 1814. Division du Midi

    AC Lyon : 0310WP750.
    p. 25
  • AC Lyon. 37 II. Fonds Joseph Pointet. XXe siècle

    AC Lyon : 37 II
    39e îlot, feuille 36, cahier 13, p. 3689-3692

Bibliographie

  • GAUTHIEZ, Bernard. Lyon entre Bellecour et Terreaux. Architecture et urbanisme au XIXe siècle. Lyon, Editions lyonnaises d'art et d'histoire, 1999. 132 p. ill. ; 23 cm

    p. 62

Documents audio

  • ROUSSELLE, Bruno. SAVAY-GUERRAZ, Hugues. TRITENNE, Dominique. Étude géo-patrimoniale du secteur des Jacobins. 2017 - 2018

Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2004
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Ville de Lyon