Les premières traces d’activités industrielles sur le site datent de 1870, la société ARBEL exerçait une activité de travail de l’acier pour la fabrication de grosses pièces de forge. A partir de 1930, le site fut reprit par plusieurs sociétés successives pour entre autre des activités de laminoir (acier, cuivre, aluminium) puis de fonderie et filage, puis de forge, puis de fabrication de ponts roulants et d’appareils de levages. En 1963 le site est acheté par l’entreprise VOYER dont l’activité est la fabrication de ponts roulants et d’appareils de levage. En 1977, la société NORCOS rachète le site et le renomme Société Industrielle des Etablissements Voyers (SIEV). En 1982, la société RIVE Manutention prend la suite de la société VOYER. En 1983, la société RALP Construction achète le site pour une activité de construction d’hôtels. En 1993, le site est repris par la société HEB (maçonnerie et béton) puis par la société RUHL France (fabrication d'armatures en béton). La superficie du site est de 3,8 Ha, dont 1,29 Ha de bâti. Localisé sur la partie Est de la commune, il est distant de quelques centaines de mètres du centre-ville. (sources : base Basol : https://basol.developpement-durable.gouv.fr/fiche.php?page=1&index_sp=42.)
Les principaux maîtres de forges sont MM. Arbel, Déflassieux, Lacombe, Brunon. Leurs usines sont toutes à Rive-de-Gier. environ 300 ouvriers travaillent aux forges de Couzon. L'outillage comprend surtout des marteaux-pilons, dont les plus puissants sont de 10, 20, 35 et 40 tonnes. La spécialité principale des forges est la fabrication des roues de locomotives, de tenders, de wagons, de roues d'affûts de siège et de campagne, de camions. On produit aussi toutes les pièces de forge. Le grand système de charpente en bois des halles est mis en place en 1917.
Site d'un grand intérêt architectural et patrimonial, en attente d’une réaffectation. En 2015, un atelier hors les murs de la halle Couzon a été réalisé par les étudiants de l’ENSASE et de l’EMSE.
Ce site industriel, qui a effectivement fait l'objet d'une acquisition par la Ville de Rive-de-Gier dans les années 2000, a été racheté par Saint-Étienne Métropole en 2009.
Une demande de protection monuments historique est passée en délégation permanente en 2006 avec un avis favorable pour la suite de la procédure de protection avec toutefois une demande de complément d'information.
Mérite une protection, bâtiment remarquable.
(sources : annales des mines : https://patrimoine.mines-paristech.fr/scripto/transcribe/256/72361)