Le chalet est construit pour Jean Guillot, polytechnicien domicilié à Marseille. "Le programme du chalet L'Arc-en-ciel comporte deux logements, l'un avec toutes les dépendances largement réparties au rez-de-chaussée et au premier étage, l'autre plus réduit, contenu tout entier dans le soubassement, pour permettre au propriétaire de venir en week-end sans ouvrir tout l'ensemble du chalet" (A. Laprade, Documents d'architecture française contemporaine). Dossier agence n° 362.
- enquête thématique régionale, Stations de sports d'hiver
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Megève - Sallanches
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Commune
Megève
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Lieu-dit
Bas de Lady
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Adresse
53 boucle du Petit Rochebrune
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Cadastre
1990
F1
2007
;
2012
AR1
183
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Dénominationsmaison
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Appellationschalet Arc en ciel
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Période(s)
- Principale : 2e quart 20e siècle
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Dates
- 1942, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Le Même Henry-Jacquesarchitecte attribution par sourceLe Même Henry-JacquesCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- Personnalité : commanditaire
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Auteur :
Le corps du chalet est couvert par une toiture à deux pans asymétriques. Un bandeau de béton souligne l'entité formelle et constructive de l'étage de comble (charpente bois et bardage vertical) par rapport aux corps et soubassement traités en granit de Combloux. Le plan de base est un carré, prolongé par un module (terrasse couverte) équivalant à 1/3 du côté. La toiture est symétrique au niveau du carré, son prolongement permettant d'abriter la terrasse. Les conduits de fumée sont regroupés en une cheminée placée à cheval sur la faîtière. Pour chaque niveau, les services sont laissés en partie nord. Le soubassement accueille le logement de week-end : entrée, cuisine, living-room, une chambre, chaufferie, soute et deux caves. Au rez-de-chaussée : hall avec escalier tournant, cuisine et un espace continu salle à manger et salon avec cheminée. A l'étage de comble : trois chambres doubles et une salle de bains. Le remplacement des garde-corps des balcons, planches en bois horizontales peintes par des balustres de bois découpé verticales, atténue le caractère moderne du chalet.
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Murs
- béton
- granite
- bois
- essentage de planches
- béton armé
- moellon
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Toitsmétal en couverture, fer en couverture, tôle ondulée
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Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, étage de comble
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Couvertures
- toit à deux pans
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Escaliers
- escalier intérieur : escalier tournant
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Typologieschalet: petit chalet
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État de conservationrestauré
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
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- © Ville de Megève, Service de l'Urbanisme
- © Ville de Megève, Service de l'Urbanisme
- © Ville de Megève, Service de l'Urbanisme
- © Ville de Megève, Service de l'Urbanisme
Documents d'archives
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AD Haute-Savoie. 142 J 1317-1319
Bibliographie
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LAPRADE, Albert. Documents d'architecture française contemporaine. Habitation (habitations individuelles). Paris : Jacques Vautrain, 1949. 96 p. 15,5 x 23,5 cm
p. 52 ss., ill.
Périodiques
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GILLE-DELAFON, S. Chalets. Henry Jacques Le Même, architecte. Art et décoration, n° 4, 1947, p. 247-258
ill., plan -
LAPRADE, Albert. Oeuvres récentes d´Henry Le Même. Mobilier et Décoration, n° 1, janvier-février 1935, p. 1-26
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NOVIANT, Louis G. Chalets en Haute-Savoie. L'Architecture française, 10e année, n° 93-94, 1949, p. 9-21
p. 13, ill., plan
Inscrit à l'École des beaux-arts de Nantes (1915-1917), il fut élève de Jean-Louis Pascal, puis d’Emmanuel Pontremoli à l’École nationale supérieure des beaux-arts. Il eut, entre autres, pour condisciple et ami Pol Abraham avec lequel il réalisa plusieurs projets, notamment les grands sanatoriums du Plateau d'Assy sur la commune de Passy en Haute-Savoie. Lauréat en 1923 du prix Rougevin il devient collaborateur de Pierre Patout et de Jacques-Émile Ruhlmann. Ce dernier lui apportera beaucoup dans la connaissance de son métier. Architecte en chef de la reconstruction et de l'urbanisme pour le département de la Savoie (1945-1950), il est nommé architecte des bâtiments civils et palais nationaux (BCPN) en 1951. Il meurt le 17 février 1997 dans sa centième année. (https://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_Jacques_Le_Même)