Deux moulins dans un même bâtiment sont visibles sur la mappe sarde de 1728 au lieu-dit Baudinaz (parcelle 2412). Ils appartiennent à Jean Baptiste Depine (avocat).
le 30 juillet 1859, le propriétaire du site est autorisé par l'Intendance générale de Chambéry à construire une scierie à coté du bâtiment du moulin.
Le 8 novembre 1861, les frères Carret (François, Jean Baptiste et Étienne Carret, scieurs) demandent de maintenir en activité la scierie et le moulin à trois paires de meules qu'ils possèdent "à Tartelet". Ils précisent que leur établissement existe depuis fort longtemps et qu'il est autorisé par l'administration sarde. La visite des lieux se déroule le 24 mai 1864 en même temps que celle du moulin de Saint-Claude situé en amont (IA73002801). Le maintien en activité est autorisé par arrêté préfectoral du 1er juillet 1865. Le site est visible sur le premier cadastre français de 1877 au nom de Jean Miège (section B, feuille 1, moulin : parcelle 168, scierie : parcelle 166).
En 1888, Jean Miège et M.Carret demandent l'autorisation de construire des barrages pour protéger le moulin et la scierie des dégâts causés par le Chéran.
Le moulin a probablement cessé son activité en 1914 car son équipement est en mauvais état. Toutefois, il est mentionné dans le recensement de 1917 qui précise qu'il est exploité par Jean Miège et dispose d'une force de 1 cheval (FR.AD073, 284 R 1). Même s'il ne semble plus en activité, le moulin figure toujours sur le recensement de 1923 et sur celui de 1924 au nom de François Petit. Actuellement, la scierie n'existe plus et l'ancien moulin est utilisée comme logement et comme gîte.