Un moulin appartenant à Jean Frezat (originaire de Celliers) est mentionné dans un document de 1776 évoquant les procédures instruites contre des usiniers qui ont établi des artifices sans autorisation (FR.AD073, C1110). Jean Frezat se défend en expliquant que le moulin existait sur l'autre rive du Morel et qu'il l'a simplement reconstruit (IA73003844). En 1841, le moulin appartient aux frères Jean Joseph et Claude Frezat (FR.AD073, 5FS843). Ils font des démarches pour régulariser la dérivation qu'ils partagent avec Christophe Chevallier (IA73003841).
Le 20 aout 1860, Sébastien Frezat (feu Jean Joseph) vend à Raymond Goncelin (feu Pierre) un moulin, ½ pressoir à huile, ½ battoir à chanvre ainsi que tous les outils, engins et meubles nécessaires pour faire mouvoir les artifices. L’un des témoins de la vente est Alexandre Paillardet (meunier) originaire de Tours et domicilié à Villarlurin (FR.AD073, 6E4913). Raymond Goncelin décède le 04 février 1861. Ses biens sont vendus aux enchères publiques par sa veuve (FR.AD073, 6E8450).
Le bâtiment est visible sur le premier cadastre français de 1882 au nom de Jean Frezat (section A, feuille 2, parcelle 204). Il est mentionné dans le recensement des moulins de 1917 au nom de Jules Frezat. Le recensement de 1923 précise que le moulin travaille à façon et chôme une partie de l'année, faute de grain. Dans le recensement de 1924, le moulin apparait au nom de la veuve Frezat. Ce document précise que le moulin ne fonctionne plus "faute de blé et faute de meunier" (FR.AD073, 284 R 1). Actuellement, un bâtiment d'habitation datant de la seconde moitié du XXe siècle est visible à son emplacement.