Photographe au service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, site de Lyon
- inventaire topographique, Inventaire du Parc naturel régional du Massif des Bauges
- © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Parc naturel régional du Massif des Bauges
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Hauts de l'Albanais
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Commune
Cusy
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Lieu-dit
Bassat-Est
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Adresse
chemin rural dit de Bassat
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Cadastre
1890
B7
401, 402
;
2015
B7
449
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Dénominationsmoulin à farine
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AppellationsMoulin Bassat
Le 22 octobre 1857, Jean Amédé feu Joseph Collomb vend à Marie François Bourgeois une pièce de terre longeant en partie la rivière du Chéran. La vente comprend une prise d’eau, l’intention de L’acheteur est d’établir et construire des moulins et battoir qui puissent être actifs dans les deux années à venir.
En 1866, Marie Bourgeois exploite un moulin à farine sur le torrent du Chéran. La cage de l’usine construite en maçonnerie comprend au rez-de-chaussée deux pièces et une écurie, une pièce de l’exploitation est occupée par deux paires de meules à farine. L’intérieur du premier étage n’est pas activé et sert provisoirement de grange. Le battoir à chanvre est installé sous un avant-toit du moulin. Toute l’année le Chéran fournit la force nécessaire au moulin, la chute d’eau est de 1.50 m. L’usine est mise en action par une roue à augets tandis que le battoir à chanvre est mu par une roue à turbine. En 1878, jean feu Marie Bourgois exploite le moulin et 1888, Marguerite Bourgeois et Claude Plat
Le 12 février 1883, François et Michel Bourgeois lèguent leurs biens à Jean Bourgeois leur frère. Ce dernier partage avec Marguerite Bourgeois sa sœur, épouse Plat meunier à Cusy les biens et dépendances de leur père Marie Bourgeois. Le bâtiment est divisé en deux, la cuisine et la chambre attenante à l’est situées au rez-de-chaussée surélevé, ainsi que les deux moulins situés en dessous reviennent à Jean Bourgeois ; la chambre centrale du rez-de-chaussée surélevé, avec le galetas au-dessus, plus la seconde chambre, située au droit et en dessous de la première, et le moulin attenant à l’ouest reviennent à sa sœur. Le battoir qui se trouve à l’angle nord-est de la maison est en indivision : les quatre premiers jours de la semaine pour Jean, les deux jours suivant pour Marguerite.
Le moulin Bassa est présent sur le cadastre napoléonien de 1890, situé le long d’un bief (dérivation de la rivière du Chéran) sous les numéros 401 et 402 de la matrice cadastrale, lesquels correspondent respectivement à une maison et à un moulin. Les propriétaires des bâtiments, en indivision, sont alors Collomb Pierre François et Collomb Louis François, meuniers de leur état. Présence de trois roues crantées le long du mur gouttereau nord et à cheval sur le bief, et d’un édicule à l’angle nord-est du bâtiment (le battoir)
En 1906 François Collomb exploite un moulin sur le Chéran avec deux paires de meules
A la mort de leur père, l’exploitation est partagée entre eux. Le 20 novembre 1910, partage du site entre Pierre et Louis feu Amédée Collomb, il est attribué à Louis la maison d’habitation avec moulin et artifices divers, bief, champs… (B 401 à 406), à Pierre d’autres lots.
Louis lègue à sa fille Marie Collomb épouse Bogey, tous droits dans sa succession.
Le bâtiment d’origine était de plan rectangulaire avec une adjonction plus tardive au nord-ouest (présence d’une reprise dans le mur gouttereau nord). Aujourd’hui le bâtiment est à nouveau de plan rectangulaire (comblement du décroché ancien du bâtiment par une grange et une étable à l’étage de soubassement). Plus aucun signe extérieur ne permet de signaler sa fonction ancienne, le bief a également été comblé. Quelques baies rectangulaires horizontales, au nord, ont été percées, et une fenêtre du mur gouttereau sud a remplacé une porte ; la porte ouvrait dans l’espace qui en 1883 revient à Marguerite Bourgeois. Un renseignement oral nous précise que le moulin a cessé de fonctionner dans les années 1950, qu'il avait à cette date-ci une grande roue et qu'il réalisait du gruau et de la farine.
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Période(s)
- Principale : milieu 19e siècle
Le bâtiment, de plan rectangulaire, a sa partie habitation au rez-de-chaussée surélevé, accessible par la façade sud par l’intermédiaire d’un escalier de trois degrés en pierre (un espace ouvert est aménagé sous le perron de la porte). il y avait auparavant deux entrées distinctes liées au partage du bâtiment en 1883 'ancienne porte transformée en fenêtre). Le soubassement est occupé par des espaces où se trouvaient les paires de meules, aujourd'hui accessibles par plusieurs doubles portes.
Le bâtiment est en moellon de calcaire, enduit à pierre-vue à la chaux. L’encadrement des baies est en pierre de taille de calcaire (assemblées et/ou monolithes, et dont certains piédroits sont communs entre porte et fenêtre et entre porte et chaîne d’angle).
La toiture à longs pans, avec demi-croupe et croupe, est couverte de tuiles plates mécaniques. Un large débord (fermé) du toit, par extension de la charpente, protège le mur gouttereau sud .Présence de divers objets de meunerie autour du bâtiment (meules de moulin, engrenages…)
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Murs
- calcaire moellon enduit
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Toitstuile plate mécanique
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Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé
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Couvertures
- toit à longs pans demi-croupe
- croupe
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Escaliers
- escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
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Autres organes de circulationcarto PLUI
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État de conservationremanié
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Statut de la propriétépropriété privée
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- © Parc naturel régional du Massif des Bauges
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- © Archives départementales de la Haute-Savoie
Bibliographie
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ROCHET Sabine, GARCIN Catherine, CHATILLON Marie-Jo. Chronique d’un village et de son canton. Viuz-la-Chiésaz, raconte-moi ton histoire ! Tome 2, Agriculture – Métiers. Viuz-la-Chiésaz : La Vicusienne. 303p.
p. 299
Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )
Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )