Un battoir et un moulin appartenant aux révérends pères jésuites, apparaissent sur la mappe sarde de 1728 (parcelle 3877), non loin du prieuré de Saint Philippe. Trois bâtiments sont visibles sur le cadastre napoléonien de 1809 (section E, feuille unique) : un moulin blanc (parcelle 124), un battoir (parcelle 126) et un autre moulin (parcelle 127). Ils appartiennent à Claude Charles Mongeney (ingénieur).
Par la suite, le domaine de Saint-Philippe et les moulins appartiennent au vicomte Edouard de la Barge de Certeau. En 1887, ils sont revendus (voir annexe, Le courrier des Alpes, 18 août 1887).
Le site apparait dans le tableau des Ponts et chaussées sur l'exploitation agricole et industrielle des cours d'eau de 1889 (FR.AD073, 38SPC7). Il cesse probablement son activité peu de temps après car un moulin en ruine (section F, feuille 7, parcelle 979, probablement moulin amont) et une masure (parcelle 969, probablement battoir) appartenant à Pierre Perrière (fils de Jean) apparaissent sur le premier cadastre français de 1890. Sur ce document, on peut noter que la voie ferrée a été construite le long de la propriété. Le moulin blanc qui se trouvait le plus en aval a probablement été détruit lors de sa construction car il se trouvait sur le tracé de la voie. Les bâtiments ne sont plus représentés sur le cadastre rénové de 1988. Actuellement, le site est probablement détruit ou à l'état de vestiges.
Il existait également dans l'enceinte du domaine de Saint-Philippe, une forge (mappe sarde, parcelle 4488).