Le moulin est visible sur la mappe sarde de 1732 (parcelle 1434). A cette date, il appartient à François Guillaume de Valpergue, comte de Mercury, baron de Chevron. Il est mentionné sous le nom de "moulin du noyeray" dans le Registre desarde de 1732 (parcelle biens féodaux de 1733 (FR.AD073, C4857). Ce document évoque un comte de Mercury, baron 1530 concernant le moulin et un i-ci le me de 1566. Deux moulins apparaissent sur le cadastre napoléonien de 1809 à l'emplacement du site (Section D, feuille unique, parcelles 166 et 202). Ils sont exploités par Jacques Pépin. Les deux moulins sont toujours visibles sur le premier cadastre français de 1873 (section D, feuille 3, parcelles 416 et 418) sous le nom de "Moulins de Chevron". Ils appartiennent à Jean François Ract Marquis, meunier. Celui-ci possède également une scierie en amont (IA73003559). En 1902, les deux moulins appartiennent à Jean Baptiste Palmero qui possède également la scierie amont (IA73003559). A cette date, seul le moulin aval est toujours en activité. Le 12 novembre 1902, Jean Baptiste Palmero demande l'autorisation de réunir les trois chutes qu'il possède en une seule pour améliorer le rendement du moulin aval (FR.AD073, 49SPC8). Pour cela il souhaite remplacer la dérivation par une canalisation métallique et la roue hydraulique par une turbine. Cette demande suscite des contestations de la part des riverains qui utilisent l'eau à des fins domestiques ou pour l'abreuvage des animaux. M.Palmero s'engage à établir une bouche à incendie et un bassin. Les travaux sont réalisés comme le prouve la présence de la conduite à proximité du site. Le moulin aval cesse de produire de la farine vers 1912. Il appartient ensuite à M.Lessot, maire de la commune puis à Pierre Grosjean (de Verrens-Arvey) qui le transforme en fruitière. Actuellement le moulin amont est sans affectation et le moulin aval transformé en fruitière est occupé par un logement.