Dossier d’œuvre architecture IA42001413 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Presbytère de la paroisse Saint-Pierre
Œuvre repérée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Montbrison
  • Commune Montbrison
  • Adresse 14 rue du Palais de Justice
  • Cadastre 1809 E 69  ; 1986 BK 804
  • Dénominations
    presbytère
  • Appellations
    presbytère de la paroisse Saint-Pierre
  • Parties constituantes non étudiées
    cour jardin, remise

Cet édifice intègre partiellement dans son mur ouest la tour de fortification de la seconde enceinte castrale du 13e siècle. La maison présente en sous-sol une cave voûtée en berceau datable du 17e siècle (?). Des marques lapidaires visibles sur les montants de la porte d´entrée pourraient dater du 19e siècle ( ?). En 1809 le cadastre indique sur l'unique parcelle E 69 une maison, un jardin et la tour de la Barrière attenante, comme un bien appartenant à M. Javelle de Lagarde. Par délibération du 18 janvier 1851 la commune autorise l´acquisition de cette parcelle, provenant de la succession de Madame Veuve de Lagarde, afin de réaliser un nouveau presbytère pour la paroisse Saint-Pierre ; l´adjudication de la démolition de l´ancienne cure ayant été votée le 14 décembre 1845. Dans la délibération du 5 mai 1851, le maire M. Bouvier, accorde les crédits nécessaires à la restructuration de l´édifice : « (...) cette maison a besoin de réparations ; il est surtout indispensable d´en changer la disposition intérieure pour l´approprier à sa nouvelle destination. Sur mon invitation l´architecte voyer a fait un devis des dépenses à faire (...)». En 1907, et pour faire suite à la séparation de l´Eglise et de l´Etat, la commune aliène le presbytère et la tour à M. Camille de Meaux. Cette « maison d´habitation à l´usage de Presbytère, (est) composé de rez-de-chaussée, premier et deuxième étages en façade sur la rue du Palais de Justice, en une remise, en un dépôt, tous deux en façade sur la rue Claude Henry, en un jardin potager et d´agrément attenant aux bâtiments sus-dits ». Aujourd´hui le presbytère appartient à l´association diocésaine tandis que la tour est propriété de la commune.

  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle , (incertitude)
    • Principale : 19e siècle

L'élévation principale recouverte d'un enduit, montre des encadrements d'ouvertures en calcaire et des triangles de décharge en brique. Le sous-sol comprend deux pièces voûtées en berceau plein-cintre, perpendiculaires. Les vestiges d'un accès direct de la cuisine à la cave, restent visibles par la trace d'un escalier droit en pierre. Un escalier tournant à retours avec jours, en bois, se situe en milieu de bâtiment. Un couloir médian, permet le passage de la rue vers le jardin. La cour-jardin, en terrasse en terre-plein est accessible par l´habitation ou par la rue Claude Henry, grâce à un escalier extérieur, en équerre, en pierre, dont une volée fermée par une cloison à pans de bois repose sur des piliers et des arcs en brique rampants. Présence de petites remises à un niveau le long de la rue Claude Henry, dont une englobe la tour de fortification.

  • Murs
    • enduit
  • Toits
    tuile creuse mécanique
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée, 2 étages carrés
  • Couvrements
    • voûte en berceau plein-cintre
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon couvert
  • Escaliers
    • escalier intérieur : escalier tournant à retours avec jour en charpente
    • escalier de distribution extérieur : escalier en équerre en maçonnerie
  • État de conservation
    bon état
  • Statut de la propriété
    propriété d'une association diocésaine

Documents d'archives

  • AD Loire. Série O 1069 : Commune de Montbrison. Délibération du 29 septembre 1907. Aliénation par la commune du presbytère Saint-Pierre et de la tour, à M. de Meaux, selon la loi de 1907 qui autorise les communes à aliéner leur bien cultuel lorsqu´il n´y a pas d´association cultuelle formée (faisant suite à la loi de séparation de l´Eglise et de l´Etat de 1905). Vente faite en raison des réparations urgentes à faire au presbytère. Procès- verbal d´estimation. (...) Parmi les conditions de l´acquéreur : laisser « subsister la tour qui fait partie des immeubles » .

  • A.C. Montbrison. Registres des délibérations du conseil municipal du 21 mai 1847 au 6 mai 1852. (registre 1 D 13) Délibération du 18 janvier 1851 : le maire autorise l'acquisition de la maison de Mme Jeannette de Lagarde, située rue du Palais de Justice pour en faire le presbytère de la paroisse Saint-Pierre ; délibération du 8 mars 1851 : la maison de Lagarde est achetée au prix de 8 000 f. Pour en faire le presbytère de la paroisse Saint-Pierre ; délibération du 17 mai 1851 : vote de 5 000 f. Pour réparer le presbytère de la paroisse Saint-Pierre d'après le devis de l'architecte voyer.

Documents figurés

  • Département de la Loire. Arrondissement de Montbrison. Canton de Montbrison. Commune de Montbrison. Parcellaire de 1809. Section E dite de la ville. Reboul, géomètre, Montbrison, 1809. Papier, encre brune, lavis bleu. Ech. 1/1250e. (AC Montbrison)

  • AD Loire. Série O 1069, Montbrison. Procès verbal d'estimation du presbytère Saint-Pierre fait le 21 novembre 1907 en vue de sa vente au vicomte Camille de Meaux. Vente enregistrée le 16 mars 1908. Plan des lieux. 1907, encre, lavis. Ech. 1/200e

Date d'enquête 2008 ; Date(s) de rédaction 2011
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Conseil général de la Loire