État (1996) : très dégradée par les intempéries : la structure se délite par endroits ; nombreux tags. Claire Peillod ajoute que « cette sculpture ne signifie plus grand chose. Sans grand intérêt formel non plus. L’intendante souhaite la destruction, mais ne connaît pas l’auteur. À déposer ».

État (2010) : perte d'adhérence, craquelure, écaillage, perte de matière, cassure, altération chromatique, altération de surface, encrassement, colonisation biologique, vandalisme. La peinture s'écaille (particulièrement les teintes blanc et jaune). Des lacunes et des craquelures sont visibles dans ces mêmes couleurs. La couleur rouge est parcourue de traces noires et a tendance à blanchir, dans les zones moins protégées. Les pertes de couleurs laissent apparaître la trame de l'armure de la résine. La résine est devenue cassante et est perforée en plusieurs endroits ; les trous dans la résine montrent le polystyrène intérieur. Sont encore à signaler des griffures, 2 tags et des taches de peinture en bombe noire argentée.

Préconisations (2010) : Les matériaux devraient être analysés pour comprendre les altérations et prendre des mesures adéquates pour assurer sa conservation. Il est probable que l’œuvre résiste mieux dans des conditions de conservation plus stable et à l'abri des UV. Dans le cas où la sculpture pourrait être restaurée, elle devrait être nettoyée. La résine devrait être consolidée, les lacunes comblées et retouchées.