Dossier d’œuvre architecture IA73004643 | Réalisé par ;
Guibaud Caroline (Enquêteur)
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique, Inventaire du Parc naturel régional du Massif des Bauges
Villa puis maison d'école et de formation, actuellement maison de retraite dite Maison Saint-Vincent
Œuvre monographiée
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Parc naturel régional du Massif des Bauges

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hauts de l'Albanais
  • Commune Pugny-Chatenod
  • Lieu-dit Champ Parrou
  • Adresse route de Aix-les-Bains au Mont-Revard
  • Cadastre 2014 C5 1870
  • Dénominations
    maison, maison de retraite, villa, centre de formation, école
  • Vocables
    Saint-Vincent

Au début du 20e siècle, l’architecte aixois Bonnat (ou Monnat) se fait construire une résidence secondaire à Pugny-Chatenod, la Villa des Pervenches, qui passe ensuite, en 1918, entre les mains du Père Portal, précurseur du mouvement œcuménique et collaborateur de Madame Gallice qui en 1915 fait l’achat des Corbières pour y établir une maison d’accueil pour orphelines de guerre. La Maison Saint-Vincent, ainsi que les Corbières servent également à des retraites pour les étudiants de l’Ecole Normale Supérieure de Paris. En 1926 le Père Portal décède et Madame Gallice fait appel aux sœurs de Saint-Joseph de Chambéry qui, de 1930 à 1970, éduquent les enfants de l’orphelinat ; en 1971, les Petites Sœurs de Bethléem s’installent aux Corbières, et prient pour l’Unité, dans la chapelle du Christ Rédempteur.

La Maison Saint-Vincent devenue quant à elle propriété de la SCI de Pugny-Chatenod, créée en 1930, est confiée en 1932, à la mort de Madame Gallice, à l’évêque d’Orléans, Monseigneur Courcoux, qui la confie à Mademoiselle Comeau de la communauté Saint-François-Xavier pour en faire une maison d’accueil pour les enseignants de son diocèse. En 1935 la Maison Saint-Vincent accueille en plus des colonies de vacances parisiennes, puis à des réfugiées juives durant la guerre. Dès 1945, Mademoiselle Comeau, enseignante, regroupe pour des sessions pédagogiques, les institutrices et les jardinières d’enfants des écoles qu’elle avait fondées ; elle décède en 1979.

La communauté Saint-François-Xavier, devenue propriétaire des lieux dès 1957, chercha par la suite à vendre cette propriété ; elle trouva en 1985 un acquéreur auprès de la congrégation des Sœurs du Christ Rédempteur de Fougères, du diocèse de Rennes, qui cherchait un lieu de vacances et de repos pour certains de ses membres. Celles-ci assurèrent une présence évangélique à travers diverses activités pastorales, de soutien scolaire et de solidarité.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 19e siècle

La Maison Saint-Vincent, est de plan rectangulaire et possède 4 niveaux : un étage de soubassement occupé par une cave aménagée aujourd’hui en habitation, et accessible par le mur pignon sud, par une double porte aménagée sous l’escalier à double volée droite et garde-corps en fonte et fer forgé qui donne accès au rez-de-chaussée surélevé ; plusieurs jours, trois sur chacune des autres faces, éclairent l’espace. Le rez-de-chaussée surélevé, accessible également par le mur pignon sud, ouvre sur un couloir qui distribue à gauche le salon, puis l’escalier d’accès aux étages et enfin la cuisine ; il distribue à droite la chapelle puis une salle (l’ancienne chapelle) et enfin une salle adossée à la cuisine servant de cantine pour l’école. L’escalier tournant, à repos intermédiaires, volées droites, et jour central, est en bois. Il ouvre à l’étage sur un couloir qui dessert entre 8 et 9 chambres dont certaines ont servi de classe ; chacune des chambres situées aux angles de l’étage possède des cheminées d’angle, et la baie sud ouvrant sur le couloir est une porte-fenêtre avec un balcon en ciment et garde-corps en fer forgé (motif de volutes). L’étage de comble abrite un dortoir, et les baies centrales, exposées au sud et au nord, sont des portes-fenêtres en arc plein-cintre ouvrant sur des balcons au garde-corps en bois. Les jours qui encadraient celle située au sud ont été agrandies en fenêtre, ils étaient identiques à ceux actuel du mur pignon nord.

La maison, construite en moellon de calcaire, est recouverte d’un enduit couvrant au ciment gris. L’encadrement des baies est en brique pour l’étage de soubassement, en calcaire pour les autres niveaux (deux baies en remplois sur le mur pignon nord ont des chanfreins et cavets). La toiture à longs pans et débords égaux est couverte de tuiles plates mécaniques ; les avant-toits sont supportés par des arbalétriers avec contre-fiche en bois.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
  • Toits
    tuile plate mécanique
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, 1 étage de comble
  • Couvrements
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en charpente
  • Statut de la propriété
    propriété privée (incertitude), Propriété du diocèse de Rennes

Documents figurés

  • [verso] PUGNY (par Aix-les-Bains). – VILLA ST-VINCENT Maison de repos de l’E. N. L. de Meung. Éditions Universitaires TOURTE et PETITIN, Levallois-Paris / Éditions Universitaires Tourte et Petitin (éditeur). 1 impr. photoméc. (carte postale) : N&B. 1er quart 20e siècle (tamponnée en 1946) (AP Podevin).

    AP Podevin
Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2017
© Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Parc naturel régional du Massif des Bauges
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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