Dossier non géolocalisé
Cette cabane ne figure pas sur les plans cadastraux. La matrice cadastrale de 1824 indique que cet emplacement est occupé par une « terre labourable », et nomme ce quartier « Le Seuil ».
La construction de cette cabane ne semble pas antérieure à la fin du 18e siècle ou au début du 19e siècle.
Il est probable que cet édifice possédait une couverture en lauze calcaire, qui a été pillée.
Cette cabane est située sur le flanc sud d'une colline anciennement cultivée, à une altitude d'environ 1260 mètres. Elle est adossée perpendiculairement au sens de la pente, elle comporte un unique étage de soubassement. L'intérieur est séparé en trois travées, chacune de plan rectangulaire.
Les travées orientales et occidentales possèdent chacune un jour en fente à embrasure très ébrasée, et elles sont distribuées par la travée centrale. Cette dernière est accessible par une porte piétonne basse (hauteur = 160 cm), dont l'embrasure est ébrasée vers l'extérieur et ont la forme est légèrement trapézoïdale (largeur ext. basse = 90 cm, largeur ext. haute = 70 cm, largeur int. = 70 cm). Les portes intérieures sont également de forme trapézoïdale. Chaque travée est couverte par une coupole en encorbellement, avec des parties de maçonnerie clavée.
La cabane est construite en pierre sèche de moellons calcaires, avec une épaisseur de mur d'environ 120 cm. Les angles sont arrondis. Les jours possèdent un linteau monolithe, et la porte possède un linteau en encorbellement. La couverture calcaire est installée sur les extrados des coupoles, et forme un toit à trois cônes, dont les sommet sont aujourd'hui crevés.
