Vers 1600, le pourpris du château de Marcilly, démantelé peu après, est abénévisé à la famille de la Pierre de Saint-Hilaire, qui aurait alors aménagé ce logis au pied des ruines du château ; leurs armoiries sont peintes à l'étage du logis (chambre 2), dans un encadrement à motifs du 18e siècle. Certains éléments (cheminée de la cuisine) indiquent cependant une origine plus ancienne. La partie centrale du logis, entre les deux contreforts, pourrait ainsi remonter au 16e siècle. Remanié (escalier) et agrandi (grange et cuvage dans le prolongement au sud, aujourd'hui salle de restaurant, chambre 2 au nord) au 17e siècle, le logis a été réaménagé au 18e siècle (élargissement des ouvertures, cheminée de la chambre 1, avec une plaque datée 1723, décor de la chambre 2) puis au 19e siècle (chambre 3, cheminée). Les parties agricoles ont été profondément remaniées à la fin des années 1960, en particulier le bâtiment en retour nord (ancienne étable), totalement reconstruit lors de l'aménagement d'un restaurant dans le site, lié à l'origine à la fondation d'un groupement agricole d'exploitation en commun (GAEC) en 1966.
- inventaire topographique, Canton de Boën - Sail-sous-Couzan
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Boën - Sail-sous-Couzan
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Commune
Marcilly-le-Châtel
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Lieu-dit
le Château
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Cadastre
1827
A1
111
;
1987
A1
461
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Dénominationsdemeure
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Appellationsla Césarde
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Destinationsrestaurant
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Parties constituantes non étudiéespuits, porcherie, colombier, cuvage
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Période(s)
- Principale : 16e siècle , (incertitude)
- Principale : 17e siècle
- Principale : 2e moitié 20e siècle
- Secondaire : 18e siècle
Situé sur la pente de la butte basaltique occupée par le château, le logis comporte un rez-de-chaussée partiellement enterré : son élévation ouest, qui donne sur le chemin qui descend du château, est totalement dégagée, alors que son élévation est (façade principale) donne sur une terrasse formant une cour surélevée par rapport au chemin. Celle-ci est fermée à l'ouest par le logis et un hangar (cuvage) prolongé au sud par des porcheries, au nord par un bâtiment neuf (cuisine, autrefois grange et étable) et par le colombier et le fournil, à l'est par un mur de soutènement. L'ensemble est construit en moellons de basalte (la carrière, et le château en ruines, sont à quelques centaines de mètres) avec des chaînes d'angles et des encadrements de granite (en bois pour l'étage en surcroît et en brique sur les parties refaites au 20e siècle). Les toitures sont en tuiles creuses, formées de toits à longs pans avec des croupes sur le logis, et d'un toit en appentis sur le colombier. Le logis est distribué par un vaste escalier tournant à retour, sans jour (la partie centrale est occupée par un placard), avec une balustrade de bois tourné.
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Murs
- basalte
- granite
- enduit
- moellon
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Toitstuile creuse
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Étages1 étage carré, étage en surcroît
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans
- appentis
- croupe
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Escaliers
- escalier intérieur : escalier tournant à retours sans jour en maçonnerie
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Techniques
- fonderie
- peinture
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Représentations
- armoiries
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Précision représentations
La chambre 1 possède une cheminée en granite avec un petit décor de stuc sur le manteau (vigne, prune et glands) et une plaque de foyer en fonte armoriée (de vair), ornée de mascarons, palmes, fleurs et cuirs découpés, et datée de 1723. Au dessus de la porte d'entrée de la chambre 2 sont peintes des armoiries placées sur un petit socle à décor rocaille (enroulements, cannelures, palmettes, treillage) : à gauche, armoiries des la Pierre de Saint-Hilaire ; à droite, d'argent au chef de gueules à trois croix d'argent. La chambre 3 est pourvue d'une cheminée de marbre blanc veiné de vert dont le linteau, orné d'un fleuron au centre et de fleurs stylisées aux angles, est porté par des pilastres à cannelures rudentées.
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Statut de la propriétépropriété privée
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Collection particulière
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Vue d'ensemble de l'auberge. / Collection particulière.