Dossier d’œuvre architecture IA42002418 | Réalisé par
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
;
  • inventaire topographique
Maison noble, puis maison forte (?), puis demeure, dite château de la Garde
Œuvre repérée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Montbrison
  • Commune Saint-Thomas-la-Garde
  • Lieu-dit la Garde
  • Cadastre 1814 A 278 à 280 ; 1984 A 369 à 371, 373, 374, 404, 405
  • Dénominations
    maison forte, demeure
  • Appellations
    château
  • Parties constituantes non étudiées
    portail, pigeonnier, jardin, étang

Historique complémentaire

La domus de la Garda est mentionnée en 1290 (charte du Forez, citée par Dufour) ; elle appartient alors à Pierre Jomar, bourgeois de Saint-Galmier, qui la tient en franc-fief du comte de Forez. D'après l'étude sur les maisons fortes foréziennes d'Hélène Couturier et Françoise Piponnier, il s'agirait d'une simple maison noble (domus).

La maison change de mains au début du 14e siècle, puis est acquise par la famille du Vernet (ou Verney, ou Vernay), qui la tient de 1322 à 1641 (Gras). Les Vernet sont des bourgeois de Montbrison, anoblis à la fin du 13e siècle ; Salomon cite certains des membres de cette famille, qui ont occupé des postes importants en Forez ou dans l'entourage royal : François du Verney, gouverneur du comté de Forez en 1496-1497, puis Gilbert du Verney, maître d'hôtel de François Ier (testament en 1567) et Pierre du Verney, son frère, qui est le premier à porter le tire de baron de la Garde selon la généalogie de Salomon. Un vestige de tour de défense, dégagé en 1967-1969 au pied du bâtiment sur la terrasse sud, daté par Gabriel Brassart de la 2e moitié 14e (grâce à des monnaies et à des débris de verrerie découverts au même moment), pourrait indiquer que la maison a été fortifiée au début de la guerre de Cent Ans (et serait devenue maison forte ?). La partie nord-ouest de cette tour étant prise sous un mur construit ou reconstruit dans le 4e quart du 19e siècle, il est difficile de tirer de ces vestiges des indications sur le bâtiment dont elle faisait partie. Les armoiries de la famille du Vernet sont sculptées sur le claveau central d'une porte, datable de la 2e moitié du 16e siècle, actuellement porte piétonne du portail du château (porte vue par Gras dans les vestiges du mur de clôture du château, peut-être remontée à son emplacement actuel lors des travaux du dernier quart du 19e siècle).

Le bâtiment principal présente plusieurs encadrements à cavet et congés datables du 16e siècle, en grande partie remontés cependant : porte de communication entre les deux caves et jour nord de la seconde cave ; fenêtres de l´étage de soubassement (deux côté est, une fenêtre triple côté sud) ainsi qu'une porte remontée à l'ouest, assurant la communication avec une pièce en soubassement sous l´aile sud-ouest et qui possède un évier sous un jour chanfreiné : fenêtres au 1er étage : quatre fenêtres côté est (sauf la dernière fenêtre au sud), mais dont aucune n´est sur le même module, et une fenêtre au nord, donnant sur l´évier derrière l´escalier, et remontée.

On peut supposer que l´emprise du bâtiment principal correspond à celle d´un bâtiment ancien (16e-18e siècles ?), qui s´étendait peut-être un peu plus largement au sud, vers les vestiges de la tour de défense. Cependant la superposition des cadastres de 1814 et 1984 semblent plutôt indiquer qu'à cette époque, seule la partie sud du bâtiment principal existait.

Au milieu du 17e siècle, le château change à nouveau de mains ; il passe en particulier aux Fay de la Tour-Maubourg (Jean Hector de Fay, marquis de la Tour-Maubourg, maréchal de France en 1757, serait né à la Garde en 1678).

Dès 1770, le château est inhabité selon L.-P. Gras, et "il n['en] reste rien, qu'une petite tour ruinée sur l'emplacement de la chapelle". En 1774, il est vendu par adjudication à Etienne-Marie Javelle, président de l'élection de Montbrison ; il appartient en 1825 (matrice cadastrale) à Antoine Javel. Le "château de Lagarde" (sur le plan cadastral de 1814) se compose alors d'un corps de bâtiment de plan massé (parcelle 1814 A 278-1), légèrement décentré sur une esplanade de plan à peu près rectangulaire ; il est accompagné de deux bâtiments de communs (parcelles 278-2 ou bis, "maison"), l'un formant corps d'entrée à l'arrivée du chemin (disparu), l'autre bordant le côté nord de l'esplanade (ferme, IA42002419). La tourelle-pigeonnier qui s'élève à l'angle sud-est de la cour du château est esquissée sur le plan, mais non cadastrée ; enfin un édicule cadastré "pavillon" en 1825 (parcelle A 280) est représenté à l'angle sud-est de la terrasse qui longe le château au sud (il a disparu). Selon une note manuscrite de 1856 (A. privées la Garde), les Javelle ont fait combler les fossés et construire la terrasse. Ils possèdent plusieurs parcelles autour des bâtiments, dont en particulier des vignes (dites "le Clos" sur la matrice, 1825 A 281 et 283), les étangs 1825 A 275 et 276 (la matrice n'indique pas la nature de ces parcelles), le pigeonnier 1825 A 95, au sud du hameau des Allemands (disparu) et le moulin 1825 B 202 (disparu). La demeure passe ensuite à la famille Jourjon (apparentée aux Javelle).

Vers 1875 (en 1877 selon Salomon), le château est vendu à André Florimond Chollet, maire de Saint-Thomas-la-Garde en 1880, député de la Loire de 1888 à 1893, puis sénateur de la Loire de 1906 à 1911. Selon Salomon, il fait transformer l'ancien bâtiment en 1878, et lui ajoute "deux ailes et une tourelle couronnée d´une flèche (...). Entre ces deux ailes, il a fait établir de belles serres, communiquant avec le château. Il reste des anciens bâtiments une tourelle et une partie des murs de clôture...". La "tourelle couronnée d'une flèche" est peut-être la demie tour crénelée (décor de briques), à usage de château d'eau, qui est appuyée contre la façade orientale du corps principal lors de cette campagne de travaux, bien que la flèche semble de jamais avoir existé (le dessin publié par Salomon n'en représente pas, ni aucune des photographies anciennes disponibles). Entre 1879 et 1891, Chollet continue d'acheter des biens immobiliers à la famille Jourjon, sans doute aux alentours de sa nouvelle demeure. Il a sans doute également fait planter des arbres sur les différentes parcelles de jardin.

En 1912, après le décès d'André Florimond Chollet, le domaine est vendu à Claude Noël Desjoyaux (73 000 F). L'acte de vente détaille les disposition des bâtiments : "un château de construction rectangulaire... partie centrale avec deux ailes au nord et au sud... le tout couvert d'ardoise". Au sous-sol [étage de soubassement] : vieille cuisine, cave laiterie, fruitier et au-dessous "cave cintrée" et "grand puits intarissable". Un moteur installé près du grand puits élève l'eau au sommet d'une tour crénelée qui flanque le château du côté est. Cette eau emmagasinée dans une cuve est distribuée dans le château.... Au rez-de-chaussée [surélevé] : grand salon, véranda, salle de billard, cuisine, office, salle à manger, grande chambre dite François Ier, cabinet, petit salon. Au 1er étage : 10 chambres. Terrasse supérieure plantée de tilleuls et d'acacias, avec un kiosque récemment construit. Deuxième terrasse, côtés sud et ouest : parterres, bosquets, grands arbres formant salle d'ombrage. Le château est vendu avec sa ferme.

En 1922, le château appartient à la famille de Launay : Aline de Launay (soeur de la veuve d'Emile Reymond) l'apporte à son époux Edouard Alfred Martel, célèbre spéléologue. Ceux-ci y ont essentiellement fait exécuter des travaux d'entretien (et aménager le bassin de la terrasse sud ?), et la demeure se présente aujourd'hui pour l'essentiel dans son aspect du dernier quart du 19e siècle, mise à part la suppression (3e quart du 20e siècle ?) de la demi tour plaquée au milieu de la façade orientale.

Le château de la Garde aurait été à l´origine une simple maison noble appartenant à un bourgeois de Saint-Galmier, mentionnée en 1290. Entre 1322 à 1641, elle appartient à la famille du Vernet (ou Verney, ou Vernay), et serait devenue maison forte au début de la guerre de Cent Ans. On peut supposer que l´emprise du bâtiment principal correspond à celle d´un bâtiment ancien (16e-18e siècles ?), qui s´étendait peut-être un peu plus largement au sud, vers les vestiges d´une tour de défense (le bâtiment principal présente plusieurs encadrements à cavet et congés datables du 16e siècle, mais en grande partie remontés). Au milieu du 17e siècle, le château change à nouveau de mains ; il passe en particulier aux Fay de la Tour-Maubourg (Jean Hector de Fay, marquis de la Tour-Maubourg, maréchal de France en 1757, serait né à la Garde en 1678). Dès 1770, le château est inhabité et en mauvais état. En 1774, il est vendu par adjudication à Etienne-Marie Javelle, président de l'élection de Montbrison. La demeure passe ensuite à la famille Jourjon (apparentée aux Javelle). Vers 1875, le château est vendu à André Florimond Chollet, maire de Saint-Thomas-la-Garde, député puis sénateur de la Loire, qui fait remanier et agrandir le château (où est installé un château d´eau). Après 1922, il devient la propriété d'Edouard Alfred Martel, célèbre spéléologue.

Le château est édifié sur une butte basaltique au nord-est du village de Saint-Thomas-la-Garde. Il est proche de la limite entre la plaine du Forez et le pied des monts du Forez, et situé à proximité de Montbrison (un peu plus de 4 km), dont le château occupait une position similaire. Le sommet de la butte a été aménagé afin de former une plateforme approximativement quadrangulaire. Les bâtiments en occupent l'angle nord-est, avec au sud et à l'ouest deux vastes terrasses de plan rectangulaire. On accède au château par une allée aboutissant à un portail, qui comprend une porte cochère (en arc segmentaire, en granite) et une porte piétonne (en arc en anse de panier mouluré à deux fasces, écusson armorié (voir description du décor), congé oblique, en granite ou grès jaune), dans un pan de mur surmonté d'une corniche en brique (décor de modillons). Ce portail dessert la cour de la ferme, et la cour orientale du château, délimitée par un muret surmonté d'une grille, avec une porte piétonne à proximité du bâtiment et un portail donnant vers la terrasse sud à l'opposé. Une petite tour de plan circulaire est implantée à l'angle sud-est de cette cour ; elle comprend une salle au rez-de-chaussée (porte vers la cour, sans doute modifiée, une fenêtre à l'opposé et une canonnière à un niveau un peu plus haut et orientée vers le chemin d'accès au château) et a été aménagée en pigeonnier à l'étage (trous de boulin ; jour à encadrement chanfreiné au nord, fenêtre d'envol au sud). Le château se compose d´un corps de bâtiment principal, à l´est, avec deux ailes en retour au nord et au sud côté ouest, donnant sur un premier niveau de jardin. Le bâtiment principal a un étage de soubassement, ouvert à l'est. Celui-ci comprend, du sud au nord : une cuisine (la "vieille cuisine" de la vente de 1912), dotée d'une porte vers l'extérieur, avec cheminée d'angle (piédroit maçonné et linteau droit en granite, four à pâtisserie) dans l'angle sud-est. Cette pièce a un sol dallé de pierre et est couverte d'une voûte à pénétrations, en arc en anse de panier très plat. Elle communique avec une seconde pièce à cheminée (au milieu du mur nord, en granite), pourvue d'un sol en ciment et du même couvrement que la pièce précédente, et où aboutit le petit escalier d'accès aux caves (la "laiterie" ou le "fruitier" de 1912 ?). L'autre moitié du bâtiment comprend une pièce (avec une porte sur l'extérieur) dans laquelle se trouvent un puits et la machinerie de l'ancien château d´eau, puis un petit cellier (accès vers l'extérieur) et deux escaliers, un escalier droit vers le niveau supérieur (escalier de service) et un escalier tournant, en maçonnerie, pour l'accès au sous-sol. Deux caves voûtées en berceau sont creusées sous cette partie du bâtiment, desservies successivement par ce second escalier ; un petit escalier relie cependant la seconde cave à la salle à cheminée, en contournant la maçonnerie du puits. Depuis la cuisine, au sud, on accède à un espace situé sous l'aile sud, doté d'un évier (le devis de travaux de 1933 ou 1934 mentionne une orangerie sous le "grand salon", s'agit-il de cet espace ?). Le rez-de-chaussée surélevé est ouvert de plain-pied du côté ouest et présente une élévation symétrique avec deux pavillons formant deux ailes latérales, qui encadrent la partie centrale de la façade est surmontée d'un fronton triangulaire. Ce niveau est distribué par un grand escalier rampe sur rampe à mur d'échiffre, en maçonnerie, situé dans l'aile nord, qui démarre par une volée droite d'axe perpendiculaire à l'extrémité nord de l'étage de soubassement. Cet escalier est couronné d'une voûte d´arêtes bombée avec un médaillon ovale à la croisée. Les volées sont couvertes de voûtes en berceau, le palier desservant le rez-de-chaussée est voûté d'arêtes ; les marches sont en granite, les paliers intermédiaire et supérieur (au 1er étage) ont un sol en carreaux de ciment, la cage est ornée d'une plinthe avec une bordure à pointes de diamant en ciment, puis d'un faux appareil au-dessus. Le palier voûté communique avec une véranda qui longe la façade entre les deux ailes et assure la circulation à ce niveau ; il dessert également la pièce qui occupe l'extrémité de l'aile nord (et dispose d'une porte vers le jardin). Le bâtiment principal est divisé en trois pièces de réception en enfilade, précédées au nord par des pièces de service (cuisine avec cheminée, office et évier dans une petite pièce derrière le grand escalier) reliées à l'étage de soubassement par l'escalier de service : du nord au sud, une grande salle à manger puis deux salons. L'aile sud est distribuée par un couloir latéral, qui dessert deux pièces et une salle de bains à son extrémité (partie remaniée). L'ensemble des pièces est doté d'un décor du dernier quart du 19e siècle : plancher à bâtons rompus (sauf dans le dernier salon au sud (grand salon ?): plancher "Versailles"), dessus de porte ou de cheminée, corniche en stuc, cheminée (sauf dans le salon intermédiaire, qui a une cheminée en pierre grise du 18e siècle). Le premier étage est divisé en chambres desservies par des couloirs cloisonnés ; la véranda est surmontée d'une terrasse bordée d'une balustrade. Les bâtiments sont en maçonnerie de moellons de basalte et de granite, enduite : enduit ciment granuleux sur la façade est du bâtiment principal, enduit ciment plus lisse sur ses retours, enduit ciment teinté jaune sur les ailes et la façade ouest avec des faux chaînages en ciment : en harpes à la jonction des ailes avec le corps principal, en besace aux angles. Une corniche en brique à décor de modillons court sur le bâtiment principal (façade ouest et retours), remplacée par une corniche moulurée en ciment sur les parties orientales. Les encadrements de baies sont en granite (encadrements à cavet et congés en remploi (voir historique), encadrements droits, encadrements à feuillure) ou en ciment (portes occidentales des deux ailes surmontées de frontons cintrés). Les toits sont à longs pans et croupes (toits en pavillon sur les ailes, à faîtage très court et forte pente), en ardoise ; la tourelle à l´angle de la cour ouest est couverte d'une flèche conique en tuile plate, avec épi de faîtage en métal. Le château est entouré d'un jardin sur deux niveaux : une partie de niveau avec le rez-de-chaussée surélevé, en pelouse plantée de quinconces de tilleuls et d'acacias ; deux terrasses de niveau avec l'étage de soubassement : la terrasse ouest, dont la partie nord comprend deux allées bordées l'une d'épicéas, l'autre de marronniers, et la partie sud un parterre ; elle est soutenue à l'ouest par un mur avec un escalier à deux volées droites symétriques de part et d'autre d'un palier lobé, derrière lequel se trouve une remise voûtée (orangerie ?) voûtée. La partie ouest de terrasse sud est centrée sur un bassin polylobé entouré de quatre parterres cernés de buis. Au-dessous de la terrasse ouest se trouve une terrasse agricole (verger), au-dessous de la terrasse sud, une vigne. La parcelle située au sud-est, sous la cour orientale du château, semble également avoir été plantée d'arbres d'ornement. Au sud-ouest est creusé un étang, alimenté par un bief provenant de l´étang de Vidrieux.

  • Murs
    • basalte
    • granite
    • ciment
    • enduit d'imitation
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré, sous-sol, étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé
  • Couvrements
    • voûte en berceau
    • voûte d'arêtes
    • voûte en berceau en anse-de-panier
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit en pavillon
    • flèche conique
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier symétrique en maçonnerie
    • escalier intérieur : escalier tournant à retours sans jour en maçonnerie
  • Jardins
    parterre, quinconce, arbre isolé, groupe d'arbres
  • État de conservation
    remanié
  • Techniques
    • sculpture
    • ferronnerie
  • Représentations
    • armoiries
  • Précision représentations

    Décor sculpté : armoiries : écusson avec les armes des du Vernet (au chef échiqueté) dans un encadrement en forme d'étoile à cinq branches, à bras concaves et fleurons aux extrémités, sur la porte piétonne du portail de la cour du château (en granite ou grès, jaune). Décor de ferronnerie : épi de faîtage avec girouette sur la tourelle pigeonnier (autre exemplaire déposé) : tige centrale terminée par une fleur à quatre pétales en tôle découpée et encadrée de quatre fleurs identiques sur des tiges courbées partant de la base ; sur la tige, étendard horizontal à deux pointes, en tôle découpée, décor ajouré : un oiseau ou un pot à feu (?) sur un croisillon (un coq pour l'exemplaire déposé).

  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Éléments remarquables
    château d'eau

PART : communs (écurie ; logement ; remise) ; ferme (étable à vaches ; fenil ; cuvage) PARN : portail ; pigeonnier ; château d´eau ; jardin (terrasse en terre-plein ; orangerie ; bassin ; allée) ; étang ; vigne

Image non consultable
Image non consultable
Image non consultable
Image non consultable
Image non consultable

Documents d'archives

  • A. CRMH Rhône-Alpes. 21 octobre 1999. Lettre de Mme Renouard à Bernard Gautheron, documentaliste-recenseur MH. Éléments d'historique du château, en vue de l'établissement d'un dossier de protection.

  • AC Saint-Thomas-la-Garde. Etat de sections des propriétés non bâties et bâties. Montbrison, 7 juin 1825.

  • A. Privées (la Garde). Note manuscrite, 1856. Éléments d'historique du prieuré (...). Manoir de la Garde : a appartenu aux sires de Lavieu, au maréchal de Villards [sic], à M. Javel (fait combler les fossés et construire la terrasse) ; son neveu Jourjon fait venir des plants de vigne du Beaujolais pour améliorer la qualité du vin.

  • A. Privées (la Garde). Janvier 1874. Vente de divers biens situés dans la commune de Saint-Thomas-la-Garde par Antoine Jourjon à Eugène Gonnard et Agathe Jourjon, son épouse, demeurant ensemble au château de la Garde.

  • A. Privées (la Garde). 30 décembre 1876. Adjudication (antérieure ?) de biens de M. Jourjon à M. Chollet. Extrait des minutes du greffe du tribunal civil de 1ère instance de Montbrison.

  • A. Privées (la Garde). 7 avril 1912. Vente par licitation des immeubles et dépendances de la succession de M. André Florimond Chollet, chevalier de la Légion d'Honneur, ancien député sénateur de la Loire, maire de Saint-Thomas-la-Garde en 1880, décédé le 3 septembre 1911, pour partage entre ses héritiers (extrait des minutes du greffe du tribunal civil de 1ère instance de Montbrison). Mise à prix 65 000 F (immeubles ; le mobilier : glaces, matériel viticole... n´est pas vendu avec, sauf le pressoir). Vente adjugée 73 000 F à Claude Noël Desjoyaux.

  • A. Privées (la Garde). Septembre 1922. Madeleine de Launay, veuve d'Emile Reymond, donne à bail le château de la Garde à Edouard Alfred Martel et Aline de Launay, son épouse.

  • A. Privées (la Garde). [Fin 1933 ou début 1934 ?]. Devis des travaux à exécuter au château de la Garde : remise en état de l'habitation et de la ferme, pour M. E. A. Martel. Travaux à exécuter au château. Escalier : au 1er étage, remplacement d'une plinthe en bois vermoulue le long du grand escalier par une plinthe en ciment, peinte en faux marbre ; raccord avec le mur au-dessus, dégradé, y compris les filets formant faux appareillage.

  • A. Privées (la Garde). 14 mars 1934. Lettre d'E. Martel à J. Péricard, ingénieur à Montbrison. Pour l'enduit tyrolien du crépissage de la façade principale, il conviendra de prendre une texture proche de l'enduit existant.

  • A. Privées (la Garde). 21 mars 1935. Lettre de J. Péricard, ingénieur à Montbrison, à E. Martel. Projet de rectification de l'avenue d'accès (...) entre l'entrée de la cour et l'allée des platanes.... Vidange de l'étang, "remis en eau grâce à l'obligeance de M. de Meaux" (pêche nulle). Les travaux de couverture de la grange sont achevés ; travaux sur la toiture de l'ancien poulailler nord-ouest, le parc du cheval, abri pour les ruches. Les travaux de toiture ont laissé 4000 tuiles creuses utilisables. Travaux sur la toiture en ardoise.

Bibliographie

  • DUFOUR, J.-E. Dictionnaire topographique du Forez et des paroisses du Lyonnais et du Beaujolais formant le département de la Loire. Mâcon : imprimerie Protat frères, 1946.

    col. 382
  • FOURNIER, Marguerite. Edouard Martel, père de la spéléologie française. Village de Forez, n° 7, juillet 1981. Accès internet : <URL : http ://forezhistoire.free.fr/martel.html>

  • GRAS, Louis-Pierre. Obituaire de Saint-Thomas en Forez, suivi de l'histoire de ce prieuré. Lyon : Auguste Brun, libraire ; A. Vingtrinier, imp., 1873.

    p. 6-9
  • SALOMON, Emile. Les châteaux historiques : manoirs, maisons fortes, gentilhommières, anciens fiefs du Forez et des enclaves du Lyonnais, du Beaujolais et du Macônnais qui ont formé le département de la Loire ; ill. par le Vicomte Gaston de Jourda de Vaux et Henry Gonnard. Réimpression de l'édition de Hennebont de 1916, 1922, 1926. Marseille : Laffitte, 1979. 3 Vol. (446-464-361 p.) : ill.; 30 cm

    T. I, p. 151-154
  • [Notice biographique d'André Chollet]. D'après JOLLY, Jean. Dictionnaire des Parlementaires français. Site internet du Sénat, rubrique "Anciens sénateurs IIIème République". Accès internet : <URL : http ://www.senat.fr/senateur-3eme-republique/chollet_andre1325r3.html>

Documents figurés

  • [Vue générale du site depuis l'est]. / Anonyme. 1 photogr. : plaque de verre, N&B. [s.d.], 1er quart 20e siècle (?). A. Privées (la Garde).

  • [Vue depuis l'extrémité occidentale de la terrasse sud]. / Anonyme. 1 photogr. : plaque de verre, N&B. [s.d.], 1er quart 20e siècle ( ?). A. Privées (la Garde).

  • [Vue de la cour devant le château ; au premier plan, la demie tour château d´eau, au fond, le pigeonnier]. / Anonyme. 1 photogr. : plaque de verre, N&B. [s.d.], 1er quart 20e siècle ( ?). A. Privées (la Garde).

  • [Vue de l'étang]. / Anonyme. 1 photogr. : plaque de verre, N&B. [s.d.], 1er quart 20e siècle ( ?). A. Privées (la Garde).

  • Château de la Garde, près Montbrison / Edition D. Perroton, Montbrison. / D. Perroton (éditeur). 1 impr. photoméc (carte postale) : N&B ; oblitérée en 1910. Coll. Part. L. Tissier.

  • Château de la Garde. Plan de toiture. / J. Péricard (ingénieur). 1 dess. : plume et lavis sur calque. Ech. 1:100. [s. d.], années 1930 (?). A. Privées (la Garde).

  • [Château de la Garde : la demie tour château d'eau]. / Anonyme. 1 photogr. pos. : tirage sur papier argentique, N&B. [s.d.], milieu 20e siècle. Coll. Part. R. Tissier.

  • [Château de la Garde : le pigeonnier]. / Anonyme. 1 photogr. pos. : tirage sur papier argentique, N&B. [s.d.], milieu 20e siècle. Coll. Part. R. Tissier.

  • [Château de la Garde, vue aérienne depuis le sud]. / Anonyme. 1 photogr. pos. : photographie aérienne, tirage sur papier argentique, couleur. [s.d.], 2e moitié 20e siècle. A. Privées (la Garde).

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2007; Date(s) de rédaction : 2012
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Conseil général de la Loire
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.