• inventaire topographique, Inventaire de la Ville de Lyon
  • enquête thématique régionale, Patrimoine industriel
Usine d'acide sulfurique ; actuellement emplacement pour le Luna Park
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Ville de Lyon

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lyon patrimoine industriel
  • Commune Lyon 2e
  • Lieu-dit Confluent
  • Adresse 76-79 quai Perrache
  • Cadastre 1999 BE 14
  • Dénominations
    usine d'acide sulfurique
  • Appellations
    vitriolerie
  • Destinations
    vacant

Par ordonnance royale du 12 décembre 1822, Claude Perret, fabricant de soude aux Brotteaux, obtient l'autorisation d'établir, à Perrache, à l'emplacement d'une ancienne verrerie, une fabrique d'acides sulfurique et nitrique, d'eau de javel, et de divers autres produits chimiques. Dans les premières années, la production de l'acide sulfurique se fait par combustion du souffre. A partir de 1833, les fils de Claude perret, Michel et Jean-Baptiste, et Jules Olivier (leur futur beau-frère) font plusieurs essais de grillages de pyrites afin de produire l'acide sulfurique. Le brevet du procédé est déposé le 2 février 1836. Cependant l'usine de Perrache provoque plusieurs réclamations des riverains ; ses émanations entraînent la mort des peupliers plantés le long de la chaussée perrache. Dès 1834, Claude Perret transfère une partie de sa production dans son usine de la Guillotière. A partir de cette date, l'usine de Perrache est surtout utilisée comme entrepôt. Le domaine est divisé en 1874, la Société de Saint-Gobain, Chauny et Circé, successeur des Perret, en conservant la plus grande partie jusqu'à la fin du siècle.

  • État de conservation
    détruit

Documents d'archives

  • AD Rhône. 3P 123/46-47. Matrices cadastrales des propriétés bâties. 1912-1944

Bibliographie

  • CAYEZ, Pierre. Métiers jacquards et hauts fourneaux aux origines de l'industrie lyonnaiseParis : Presses universitaires de Lyon, 1978. 464 p. : ill. ; 24 cm

    p. 340
Date(s) d'enquête : 2001; Date(s) de rédaction : 2001