Dossier d’œuvre architecture IA69000822 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Inventaire de la Ville de Lyon
Pont Kitchener-Marchand, anciennement pont Napoléon ou pont du Midi
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Ville de Lyon

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lyon Confluent
  • Hydrographies Saône
  • Commune Lyon 2e
  • Lieu-dit Confluent
  • Cadastre 1999 BS non cadastré
  • Dénominations
    pont
  • Précision dénomination
    pont routier
  • Appellations
    pont Kitchener-Marchand
  • Parties constituantes non étudiées
    escalier

De Chazourne, adjudicataire des remblais de la presqu´île Perrache, propose de construire dans l´axe du cours du Midi, un pont suspendu selon le modèle proposé en 1827 par la compagnie Seguin et Montgolfier ; le conseil municipal donne son accord le 4 mai 1827, puis se ravise le 12 décembre 1828. Chazourne construit alors un simple pont en bois qui brûle en 1834 ; reconstruit, il est détruit lors de l´inondation de 1840. Plusieurs projets sont présentés pour sa reconstruction par les entrepreneurs Guinand, de Chazourne ou Berthaud. L´ordonnance royale de 1845 décide la construction de 3 ponts : sur la Saône et sur le Rhône de part et d´autre du cours du Midi, et sur le Rhône à la hauteur de la gare d´eau de la Vitriolerie. Le pont sur la Saône, dit pont du Midi, doit avoir une seule travée et au moins 118 mètres entre les culées pour une largeur de 7 mètres entre les garde-corps, avec une voie charretière de 4 m 80 et deux trottoirs ; les parties les plus basses du tablier devront être à 9 m au-dessus de l´étiage. Jules Seguin emporte l´adjudication devant l´entreprise Medall père et fils. Le pont est ouvert à la circulation le 10 mars 1849. Le 1er mai 1865, la ville rachète la concession et supprime le péage. Le pont prend en 1852 le nom de pont Napoléon qu´il conserve jusqu´en 1870, remplacé alors par pont du Midi, comme le pont symétrique sur le Rhône ; en 1916, on le distingue de son homonyme par le nom de Kitchener, auquel on associe celui de Marchand en 1955. En 1898, le pont est pratiquement reconstruit : piles de maçonnerie plus solides et tablier rigide. Détruit par les dynamitages de septembre 1944, il est reconstruit en 1947 par les ingénieurs des ponts et chaussées Boutet et Rérolle, auquels est adjoint l'architecte Noël Albert. Le décor est l'oeuvre du sculpteur Marcel Renard et du fondeur Godard. Le pont est réouvert à la circulation en 1949. Les candélabres qui étaient de Raymond Subes ont disparu.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 19e siècle , (détruit)
    • Principale : 4e quart 19e siècle , (détruit)
    • Principale : 3e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1849, daté par source, daté par travaux historiques
    • 1888
    • 1949
  • Auteur(s)
    • Auteur : entrepreneur attribution par source
    • Auteur : ingénieur attribution par source
    • Auteur : ingénieur des Ponts et Chaussées attribution par source
    • Auteur : ingénieur des Ponts et Chaussées attribution par source
    • Auteur : architecte attribution par source
    • Auteur :
      Renard Marcel
      Renard Marcel

      Sculpteur lyonnais, élève d'Alfred Boucher. Collaborateur régulier de l'architecte Michel Roux-Spitz. Prix de Rome.

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      sculpteur attribution par source
    • Auteur :
      Fonderie Emile Godard
      Fonderie Emile Godard

      Désiré GODARD : (1886-1956) ; Émile GODARD (1911-1971)

      Anciennes adresses : 3 rue Saint-Fargeau, Paris 20e, 1918-1928 ; 43 rue de Pixérécourt et 18 rue Charles Friedel, Paris 20e , 1928-vers 1974 ?

      Adresse actuelle : 19 rue Perrot, 92240, Malakoff, depuis 1962 / Bagneux (Hauts-de-Seine) ; atelier de ciselure : 99 avenue du Général de Gaulle, Clamart (Hauts de Seine)

      Désiré GODARD est fils et petit-fils de mouleurs (son père Gaspard se déclare « mouleur en bronze » ; son grand-père, Edouard François Godard est mouleur en cuivre.

      Il s’associe début mars 1918 à un certain André Grand pour créer une société en nom collectif, les « Établissements Désiré Godard et Cie » ; la production est centrée sur la fonte d'art.

      Deux frères de Désiré furent également fondeurs : un cadet, Louis (1888-1959), installé 15 rue de Pixérécourt, dont on ne connait quasiment rien ; un aîné, Florentin (né en 1877), qui travaille rue de Belleville depuis 1909 au moins.

      Émile GODARD, fils de Désiré, entre dans l’entreprise avant la mort de son père. L’entreprise est fermée entre 1954 et 1959. En 1962, Émile rachète les locaux de la fonderie Bisceglia à Malakoff ; il y récupère les machines et des moules (détruits par un incendie en 1976). Il aurait alors employé deux ouvriers de Bisceglia pour débuter les fontes à cire perdue. Émile Godard meurt le 12 mars 1971. Sa veuve poursuit l’activité. À partir de 1976 ; la fonderie connait de graves difficultés financières qui incitent Mme Godard à chercher un repreneur.

      Dina Vierny (1919-2009), ayant droit de Maillol, retire sa clientèle au fondeur Georges Rudier, à la même époque. Elle décide alors de reprendre la fonderie Godard, nommant comme directeur le chef d’atelier de l’époque, Ludovico (dit Nino) de Cristofaro († 2013), un ancien employé de la fonderie Claude Valsuani. Apportant toute la clientèle des fontes Maillol en bronze et en plomb et, à sa suite, celles du Musée Rodin, qui quitte également la fonderie Georges Rudier ; elle sauve l’entreprise. La fonderie est revendue en 2000 à un acheteur français. Cristofaro en reste responsable et la clientèle du musée Maillol lui demeure acquise.

      On y signe toujours « Émile Godard ». Dina Vierny s’est formellement opposée à ce qu’on y utilise un matériel électrique ou du sable synthétique afin que les fontes posthumes de Maillol soient réalisées à l’identique des techniques que connut le sculpteur.

      Source : <https://e-monumen.net/patrimoine-monumental/godard/>

       

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      fondeur attribution par source
    • Personnalité : personnage célèbre
    • Personnalité : personnage célèbre

Le pont de 1847, d'une longueur de 123 m 75, présentait deux travées fixes et une travée de 79 m 70 suspendue par 8 cables supportées par des obélisques en pierre. Le pont actuel, de type portique, en béton armé, a un tablier complètement plat, ce qui peut poser des problèmes pour la navigation en hautes eaux. Le béton est recouvert de plaques de pierre ; des allégories de la Saône et du Rhône, en fonte, ornent ses piles. D´une longueur de 115 m 80, il comporte une travée centrale de 57 m et 2 latérales de 29 m 50. Sa largeur totale est de 24 m avec une chaussée centrale de 15 m. Côté nord, un escalier droit mène du pont au bas quai ; côté sud, un escalier tournant conduit vers le quai. Plaques gravées de chaque côté du pont, précisant son histoire et ses constructeurs

  • Murs
    • plaquis
    • béton armé
  • Techniques
    • fonderie
  • Statut de la propriété
    propriété publique

Bibliographie

  • GARDES, Gilbert. Lyon, l'art et la ville. Urbanisme - Architecture. Paris : Éditions du CNRS, 1988, 2 vol. 188-253 p. : ill., plans, cartes ; 27 cm

    t. 2, p. 12
  • MONTENS, Serge. Les plus beaux ponts de France. Paris : Bonneton, 2001. 199 p. : ill. ; 22 x 27 cm

    p. 151
  • PELLETIER, Jean. Les ponts de Lyon. L'eau et les Lyonnais. Le Coteau : Horvath, [1988]. 207 p. : ill. ; 26 cm

    p. 131-135
  • ROCH, Jean-Baptiste. Histoire des ponts de Lyon de l'époque gallo-romaine à nos jours. Le Coteau : Horvath, 1983. 167 p. : ill. ; 20 x 25 cm

    p. 69-71

Documents figurés

  • 176. Lyon - Pont Kitchener - Pont du Chemin de fer sur la Saône et coteau de Sainte-Foy / M.F., [1er quart XXe siècle]. Carte postale (AC Lyon)

  • 115 - Lyon - Pont du Midi sur la Saône, Place Gensoul et cours du Midi / B. F. Paris, [1er quart XXe siècle]. Carte postale (AC Lyon)

  • 124. Lyon - Le pont suspendu du Midi sur la Saône / LL, [1er quart XXe siècle]. Carte postale (AC Lyon. 4 Fi 02728. BM Lyon. Vidéralp n° 02822)

  • Le pont du Midi sur la Saône / Frères Séeberger, [1er quart 20e siècle]. Photogr. (Médiathèque de l'architecture et du patrimoine. A. photographiques 1FS00828. Base Mémoire. Ministère de la Culture)

  • Le pont du Midi sur la Saône / Frères Séeberger, [1er quart 20e siècle]. Photogr. (Médiathèque de l'architecture et du patrimoine. A. photographiques 1FS00829. Base Mémoire. Ministère de la Culture)

  • 65 - Lyon. Entrée du pont du Midi sur la Saône / Ph. et Cie, Nancy, [1er quart XXe siècle] (AC Lyon)

  • Pont Kitchener et Viaduc Quarantaine. Le pont après les destructions de 1944. [1944]. Photogr. (A. privées)

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2001
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Ville de Lyon