Lyon Vallée de la Chimie est une plateforme industrielle et économique majeure intégrée à la 1ère agglomération industrielles (hors Île-de-France). Un territoire stratégique de l’entrée sud de Lyon : 2 000 ha, 14 000 emplois directs dans les filières chimie-énergie-environnement, 2500 chercheurs, 100 000 habitants.

L'enjeu est aussi de s'appuyer sur le rail dont l'infrastructure existe déjà mais qui n'est pas assez utilisée pour desservir la Vallée de la chimie. Entre le sud de Gerland, Givors et Pierre-Bénite, il y a 8 haltes ferroviaires, sauf que la fréquence et la desserte ne sont pas adaptées. Un système type RER avec un tarif combiné pourraient répondre à cet enjeu fort de déplacement.

La Vallée de la chimie, c'est aussi un territoire habité avec des enjeux forts de politique publique ?

C'est un territoire qui compte avec 100 000 habitants. On réhabilite actuellement près de 5 000 logements en raison des risques technologiques inhérents aux activités industrielles. Ce sont des travaux obligatoires pour les propriétaires notamment avec le remplacement des ouvertures et des portes (filmage, châssis renforcés, pièces de confinement) prix en charge à 100 % par l'industriel à l'origine du risque, la Métropole, la Région et l'Etat.

https://www.le-tout-lyon.fr/julien-lahaie-la-vallee-de-la-chimie-dans-une-logique-decarbonee-12620.html

La région Auvergne Rhône-Alpes est la première région chimique de France en termes de production et les partenaires de la soirée, à savoir Kem One, Domo, Total Énergies, Adisseo ou encore Atmo, étaient invités à réagir à la thématique de la soirée : « L’intégration de l’usine dans la ville et le dialogue avec les riverains ».

« Il y a deux enjeux forts actuellement dans notre domaine, l’implantation sur le territoire et la décarbonisation », a réagi Jérôme Geneste, président de France Chimie Auvergne Rhône-Alpes. Romain Petroff Saint Arroman, directeur de Kem One à Balan, voit quant à lui plusieurs objectifs derrière le fait d’entretenir le lien entre les entreprises de la chimie et leur territoire : « Communiquer sur notre activité pour expliquer ce que l’on fait, écouter ce que la population a à nous dire et rendre attractif nos métiers. »

https://www.leprogres.fr/economie/2022/04/11/les-acteurs-de-la-chimie-reflechissent-aux-enjeux-de-demain

Jusqu'en 1888, l'histoire de Saint-Fons était étroitement liée à celle de Vénissieux. Ce n'est en effet qu'à cette date que Saint-Fons est devenue une commune indépendante. Antérieurement, elle était un hameau du bourg de Vénissieux, essentiellement agricole.

Traversée par la route nationale 7 et par l’artère impériale (chemin de fer de Paris à Lyon et Marseille) établie par Napoléon III, les activités de Saint-Fons étaient axées sur la production maraîchère et la pêche dans le Rhône.

C'est en 1854 que commença, le long du Rhône, l'implantation des premières usines chimiques, liées à la fabrication textile, au début, pharmaceutique par la suite. Le site de Saint-Fons étant idéal pour ce type d'industrie, situé au sud de Lyon, suffisamment éloignée de celle-ci, afin de lui éviter les nuisances dues au rejets de produits dangereux, en bordure du Rhône pour à la fois utiliser l'eau et user des berges permettant l'arrivée et l'expédition des marchandises. Cette nouvelle industrie chimique en pleine expansion faisait augmenter considérablement la population de Saint-Fons.

La commune de Vénissieux franchement hostile à ce développement, opposant aux nouveaux arrivants toutes sortes de brimades et de tracasseries administratives, une première demande de séparation fut déposée en 1873, qui, si elle n'eut pas de suite immédiate, permit l'enclenchement d'un processus qui allait aboutir après une période de relations tendues entre Vénissians et Saint-Foniards à la naissance d'une nouvelle commune.

En 1885, le hameau industriel de 2 197 habitants et le centre agricole et commerçant de 2 283 habitants, n'avaient plus, ni les mêmes besoins ni les mêmes ambitions de développement. C'est le 21 mars 1888, que le Sénat votait un projet de loi déposé à la Chambre des députés en juin 1887, érigeant Saint-Fons en commune.

Au début du XXe siècle, Saint-Fons connaît plusieurs inondations importantes. En 1910, le Rhône emporte des maisons ouvrières et la morgue. En 1928, des usines de Saint-Fons doivent fermer leurs portes plusieurs jours pour cause d'inondations. Au début des années 1950, des travaux sont réalisés par la commune pour surélever le quai Saint-Gobain par rapport au Rhône. En 1955 et 1957, entre 200 et 300 personnes sont à nouveau sinistrées par des crues, l'eau remontant cette fois-ci par les égouts. Une solution est toutefois trouvée pour remédier à ce problème et les inondations se font plus rares par la suite.

Le Grand Lyon disparait le 1er janvier 2015, et laisse place à la collectivité territoriale de la métropole de Lyon. La commune quitte ainsi le département du Rhône.

sources : https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-69199

https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Fons

La vallée de Rhône au Sud de Lyon forme un large couloir d’environ 2km de large. Sur une quinzaine de kilomètres de long, la Vallée de la Chimie s’est construite autour de son épine dorsale, le fleuve, bordé à l’est par des « balmes » et à l’ouest par des collines. Elle couvre une superficie de 800 hectares situés sur les communes de Feyzin, Pierre-Bénite, St Fons et Solaize.

La « Vallée de la Chimie » regroupe 11 000 salariés, et contribue à faire de Rhône-Alpes la seconde région économique de France.

Elle est le site d’implantation d’industries lourdes, pointues, novatrices mais aussi génératrices de risques et de nuisances.

Le complexe industriel remonte aux années 1960. Les restructurations successives concentrent les activités autour de 3 grands groupes : Rhodia, Total et Ciba. Il convient d’ajouter les unités d’air liquide et de Rhône Gaz. La production et la recherche dans les domaines de l’énergie, des matières premières pétrochimiques et à la raffinerie, ainsi que la recherche dans ces domaines prennent le dessus sur la chimie.

La vallée de la Chimie devient la Vallée de la recherche, avec 3 centres de recherche à la réputation mondiale. Près de 1 000 chercheurs s’activent à l’étude et à l’expérimentation, notamment, de nouveaux procédés d’économies d’énergies et de protection de l’environnement.

Parmi ces centres de recherche; l’Institut Français du Pétrole (IFP) tient une place importante avec 630 salariés, 14 000 m² de laboratoires et des sites pilotes consacrés à la recherche, au développement industriel, à la formation et l’information dans le domaine de l’énergie et des transports. L’objectif est de développer les technologies permettant la mobilité et le transport, tout en maîtrisant l’énergie et respectant l’environnement.

Arkema, Arkema Recherche, Daïkin, RhodiaSilicones, Rhodia Recherche, Rhodia Organique, Rhodia Polyamides, Air Liquide, Total, Total Recherche, Institut Français du Pétrole, CNRS.

sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Fons