En 1881, madame Gabrielly, rentière, fait appel à l'entrepreneur Joseph Cochet pour construire une villa sur un terrain non bâti et planté de vignes jusqu'à cette date. La maison, dite villa Gabrielli, compte alors 28 ouvertures. Sur le plan Mottet (1885), elle est représentée au nord-ouest d'un boulevard Gabrielli qui s'élève à travers une vaste zone non bâtie qui correspond au parc du Mirabeau, construit une vingtaine d'années plus tard, et qui dessert, à mi-parcours, vraisemblablement les communs de la villa.
Les matrices cadastrales mentionnent une campagne de travaux entre 1883 et 1885 qui consiste en une démolition et reconstruction partielle destinée sans doute à partager le bâtiment en deux logements distincts.
Georges Agassiz, entomologiste suisse et fils d'Auguste Agassiz, fondateur de la célèbre maison horlogère Longines, rachète la villa en 1894 pour son épouse Cécile Eilshemius, de nationalité américaine. La maison est renommée, l'année suivante, villa La Terrasse. Surélevée d'un étage en 1904, la villa compte dès lors 35 ouvertures.
Fabricant d'horlogerie à Saint-Imier (canton de Berne, Suisse), entomologiste, fils d'Auguste Agassiz, fondateur de la maison horlogère Longines.
Source : Gilbert Marion, "Agassiz, Georges", in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), url : http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F30678.php, version du 26.03.2001.