Les bâtiments occupent l'emplacement d'une parcelle bâtie du premier cadastre français de 1880. La partie habitation y est précisément représentée avec l'excroissance latérale du four à pain (le four a été démonté) et l'escalier en façade. Cette habitation présente des remplois d'encadrements à cavet ou à linteau en accolade, que l'on peut mettre en relation avec l'existence de bâtiments à proximité sur la mappe sarde de 1732, mais le gros-oeuvre n'est sans doute pas antérieur au 19e siècle et l'élévation a été remaniée dans la 2e moitié du 20e siècle (encadrements, escalier). La grange-étable a été reconstruite dans la première moitié du 20e siècle et sa partie sud transformée en habitation vers 1945-1947 (renseignement oral). La porcherie-poulailler a été édifiée au milieu du 20e siècle. Un grand bâtiment d'exploitation a été édifié au sud, en parpaing de ciment aggloméré, dans la 2e moitié du 20e siècle.
Historique de la famille résidente : l'exploitation a été fondée en 1883 ; la famille comptait alors 12 enfants. Le travail s'effectuait avec un cheval, puis une paire de vaches, puis une paire de boeufs et enfin un tracteur acheté en 1948 (en commun avec d'autres exploitants voisins). Le cheptel comptait cinq vaches, les cultures se composaient d'un peu de céréales, de vigne et de châtaigniers. Les vaches étaient montées en alpage sur Arith et Saint-François-de-Sales. Au milieu du 20e siècle, l'exploitant était aussi charron.
Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )