Un étang (parcelle 703), une "poissonnière" (parcelle 704) et un moulin (parcelle 705) appartenant aux pères de Tamié apparaissent sur la mappe sarde de 1728. D'après le cadastre napoléonien de 1809, le site s'est agrandi (section B, feuille 5) et appartient à Pierre Antoine Rivet, avocat. Il comporte à cette date un moulin à "un tournant" (une roue) et une scie dans un même bâtiment (parcelle 450) et un autre moulin à deux tournants (parcelle 451).
Par acte du 5 septembre 1844 passé chez Me Mathias, Frédéric Auguste d'Orgeval (ou Dorgeval, mandataire de Claude Palluel) vend les moulins de Tamié à Marie-Joseph Favre (feu Claude) pour la somme de 2505 livres nouvelles.
Par acte du 27 avril 1856, reçu par Me Blanc Jean-Joseph, notaire à Albertville, Marie-Joseph Favre revend les moulins à Jean-Joseph-Catherin Biguet-Petit (fils de Jacques-François, demeurant à Cléry-Frontenex).
Le 2 juillet 1867, le père supérieur de l'abbaye, le père Malachie, demande la reconstruction d'un moulin en aval des anciens et d'une scierie (IA73003406). Ce nouveau moulin est autorisé par arrêté préfectoral du 30 septembre 1869.
Sur le premier cadastre de 1870, les bâtiments des anciens moulins sont toujours en place (section A, feuille 2, parcelles 82 et 83). Le nouveau moulin est visible en aval (parcelle 85). Il était équipé d'une turbine qui permettait d'alimenter l'abbaye en électricité. A partir des années 1920, l'abbé Bernard Ferrand transforme le moulin en espace d'accueil pour les groupes géré par l'association des Florimontains. Il est désigné sous le nom de "Moulin Saint-Bernard".
Le moulin amont est rasé dans les années 1970. Un nouveau bâtiment type "chalet" est construit à son emplacement.