Une scie appartenant à Claude Varnier est visible sur la mappe sarde de 1728 (parcelle 701). La scierie apparaît sur le cadastre napoléonien de 1809 (section C, feuille 1, parcelle 160). A cette date, les 3/4 du bâtiment appartiennent à Jean-Claude Thomasset et le reste appartient à Joseph Mermoz. Le 5 janvier 1861, le propriétaire, Joseph Brunier-Coulin demande le maintien en activité de la scierie. L'autorisation est accordée par arrêté préfectoral du 10 mai 1865. La scierie est visible sur le premier cadastre français de 1870 (section B, feuille1, parcelle 55). A cette date, elle appartient toujours à Joseph Brunier-Coulin. Le procès-verbal de récolement du 16 mars 1870 nous apprend que l'installation est conforme au règlement d'eau. Actuellement, le bâtiment de la scierie est toujours visible. Elle est sans affectation.
- enquête thématique départementale, Patrimoine hydraulique des Pays de Savoie
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
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Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pays de Savoie - Grésy-sur-Isère
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Hydrographies
Ruisseau de Combe-Vieille ; bassin-versant Isère inférieure-Val Gelon
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Commune
Notre-Dame-des-Millières
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Lieu-dit
Le Bourget
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Adresse
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Cadastre
2014
B
7
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Dénominationsscierie
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Période(s)
- Principale : 2e quart 18e siècle , daté par source
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Dates
- 1728, daté par source
La scierie est située en rive gauche du ruisseau de Combe Vieille (appelé aussi ruisseau de la Pommerai), en amont d'une autre scierie (IA73003503). A l'origine, la prise d'eau se trouvait à 215 mètres en amont. Quelques pierres permettaient de diriger l'eau dans un canal creusé dans le sol. Celui-ci était prolongé par un chenal en charpente de sapin soutenu par des chevalets passant au dessus de la route. La scierie était équipée d'une roue verticale extérieure (FR.AD073 49SPC10). Actuellement le bâtiment est toujours en place mais sans affectation. Il présente un plan rectangulaire sur deux niveaux : un rez-de-chaussée et un étage. Sa structure de bois repose sur un sous-bassement en pierre. Les murs sont en essentage de bois. La scierie est couverte d'un toit en tôle ondulée. Le matériel n'est plus en place. Par sa petite taille et sa hauteur, cette scierie se distingue des scieries du secteur par son architecture.
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Murs
- pierre
- bois essentage de planches
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Toitstôle ondulée
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Plansplan rectangulaire régulier
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Étagesrez-de-chaussée, 1 étage carré
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Couvrements
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Énergies
- énergie hydraulique
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État de conservationmenacé
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Statut de la propriétépropriété privée
La scierie est située dans un virage, au bord de la route allant au hameau du Crêt.
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Documents d'archives
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FR.AD073, C3529, Cadastre de 1728, Notre-Dame des-Millières, 379, Vue 2, 1732.
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FR.AD073, L1007, Cadastre napoléonien, Notre-Dame-des-Millières, section C, feuille 1, 1809.
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FR.AD073 sous-série 82S24, Service hydraulique, Notre-Dame-des-Millières, Affaires diverses : scieries Brunier-Coulin-Grange (Pommerai, 1861-1881), Pernet, Favre, Pillet (1861-1872), moulin Girod (Mathiez, 1871-1873), scieries Bouzon (Combaz, 1902), cahier (Combaz, 1908), 1861-1945.
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FR.AD073, 49SPC10, Ponts et chaussées, service hydraulique. Notre-Dame-des-Millières : scieries Favre, Brunier-Coulien (ruisseau de Pommerai, 1865-1870) ; usine pour l'extraction de l'acide pyrogallique du bois de châtaignier (demande Girod, ruisseau des Moulins, 1871-1873) ; scierie Bouzon (Combaz, 1901-1902), 1865-1901.
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FR.AD073, 3P 7473, Premier cadastre français, Notre-Dame-des-Millières, Section B, feuille 1, 1870.
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FR.AD073, 3P 7474, Cadastre rénové, Notre-Dame-des-Millières, Section B, feuille 1, 1937.
Bibliographie
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BARTHELEMY, Henry. Anciens moulins en Combe de Savoie et bas Val d'Arly. Cahiers du Vieux Conflans, n°175. Albertville : Société des Amis du Vieux Conflans, 2014.