Un site apparaît sur le cadastre napoléonien de 1809 (section C, feuille 1, parcelle 143). Il s'agit d'un martinet appartenant à Joseph Chevrot (feu Joseph).
Par la suite, ce site est transformé en scierie. Le 17 janvier 1861, son propriétaire Josué Favre, demande son maintien en activité. Celui-ci est accordé par arrêté préfectoral du 14 avril 1865.
La scierie est visible sur le premier cadastre français de 1870 (section B, feuille1, parcelle 47). A cette date, elle appartient à Jean Baptiste Forneris et Noël Sibillin. Le procès-verbal de récolement du 16 mars 1870 nous apprend que l'installation est conforme au règlement d'eau.
Par la suite, la scierie appartient à Nicolas Grange. En 1891, elle est vendue à Auguste Collombier.
En 1902, elle est acquise par Louis Bouzon.
En 1918, elle appartient aux sœurs Tissot.
En 1934, elle devient la propriété de la famille Tantolin à qui elle appartient toujours. Actuellement, la scierie est toujours en place. Elle fonctionne occasionnellement pour les besoins de son propriétaire.