Une tannerie appartenant à François Favier, baron du Noyer apparaît sur la mappe sarde de 1732 (parcelle 6630). Le site est visible sur le cadastre napoléonien de 1809 (section A, feuille 1, parcelle 1243). A cette date, il s'agit d'un moulin à farine appartenant à François Armand. Le moulin apparaît sur le premier cadastre français de 1890 (section E, feuille 2, parcelle 291). Il est exploité par le meunier François Passin. Le site cesse probablement la mouture de farine au début du XXe siècle car il n'est pas visible sur le recensement des moulins de 1917. Au cours du XXe siècle, il devient une forge (spécialisée dans la serrurerie ?) exploitée par les frères Vial. Le site cesse son activité à la fin des années 1960. Il est actuellement occupé par un logement.
- enquête thématique départementale, Patrimoine hydraulique des Pays de Savoie
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Assemblée des Pays de Savoie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pays de Savoie - Saint-Pierre-d'Albigny
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Hydrographies
Ruisseau du Gargot ; bassin-versant Isère inférieure-Val Gelon
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Commune
Saint-Pierre-d'Albigny
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Lieu-dit
chef-lieu
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Adresse
rue Jean Louis Bouvet
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Cadastre
2014
E
268
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Dénominationstannerie, moulin à farine
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Période(s)
- Principale : 2e quart 18e siècle , daté par source
- Principale : 1er quart 19e siècle , daté par source
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Dates
- 1728, daté par source
- 1809, daté par source
Le site est implanté en rive gauche du ruisseau du Gargot, immédiatement en amont d'un autre moulin auquel il est accolé (IA73003586). Il était alimenté par une dérivation qui actionnait successivement plusieurs équipements. La prise d'eau de cette dérivation a été remaniée mais elle est toujours visible. Le canal de dérivation était en partie souterrain, en partie à ciel ouvert est toujours en place mais l'étang de retenue a été remblayé. Sur les derniers mètres, l'eau était amenée au-dessus de la roue au moyen d'un canal aérien. Une partie des piliers et des supports soutenant cette conduite sont toujours visibles. La roue verticale installée entre le pignon est du bâtiment et la rue, n'est plus en place. Le matériel et les équipement de l'ancienne forge ont été démontés. Le bâtiment a été reconverti en logement dans les années 1970. Il est de plan rectangulaire sur trois niveaux : un rez-de-chaussée, un étage et un étage de comble. Il est construit en pierre et couvert d'un enduit jusqu'au niveau du premier étage. Le dernier étage est protégé par un bardage de planches. La toiture est en ardoise.
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Murs
- pierre enduit
- pierre essentage de planches
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Toitsardoise
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Plansplan rectangulaire régulier
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Étagesrez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
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Couvrements
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Énergies
- énergie hydraulique
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État de conservationbon état
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Statut de la propriétépropriété privée
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Sites de protectionparc naturel régional
La commune de Saint-Pierre-d'Albigny fait partie du PNR des Bauges.
L'ancienne forge se trouve dans le chef-lieu de Saint-Pierre-d'Albigny, à proximité du centre-ville.
La thématique de l'eau est valorisée à Saint-Pierre-d'Albigny via un jeu de piste "A la conquête des droits d’eau". L'un des panneaux du parcours se trouve à proximité de la prise d'eau du Gargot.
- © Archives départementales de la Savoie
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- © Ministère des finances, CIDF, Service du cadastre
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
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Documents d'archives
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FR.AD073, C4282, Cadastre de 1728, Saint-Pierre-d'Albigny, 288, Vue 4, 1732.
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FR.AD073, L1008, Cadastre napoléonien, Saint-Pierre-d'Albigny, section A, feuille 1, 1809.
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FR.AD073, 3P 7266, Premier cadastre français, Saint-Pierre-d'Albigny, Section E, feuille 2, 1890.
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FR.AD073, 3P 7267, Cadastre rénové, Saint-Pierre-d'Albigny, Section E, feuille 2, 1957.
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FR.AD073 sous-série J1706, Inventaire des moulins de Savoie. Association des amis des moulins savoyards. Nicole Gotteland, Louis Crabières, commune Saint-Pierre-d'Albigny, 1999.
Bibliographie
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BARTHELEMY, Henry. Anciens moulins en Combe de Savoie et bas Val d'Arly. Cahiers du Vieux Conflans, n°175. Albertville : Société des Amis du Vieux Conflans, 2014.
p.80-85