Sur la mappe sarde de 1732, l'emplacement du site est utilisé pour entreposer la gueuse destinée à un haut-fourneau situé non loin de là (IA73003959).
Un moulin appartenant à Félix de Lescheraines apparaît sur le cadastre napoléonien de 1809 (Section B, feuille unique, parcelle 811). Par la suite, le moulin appartient à M.Nieloux (ou Nieloud). Ce moulin est mentionné dans le tableau des Ponts et chaussées sur l'utilisation agricole et artisanale des cours d'eau de 1889 (FR.AD073, 35SPC7). Le document précise que le bâtiment était équipé de deux paires de meules animées par deux roues par-dessus. D'après le premier cadastre français de 1890, la configuration du moulin a évolué mais il est toujours en place et exploité par Claude Nieloux (Section E, feuille 2, parcelle 196). A partir de 1913, il appartient à Claude Genin (fils d'André). Il est mentionné dans le recensement des moulins de 1917 et 1923. Le recensement de 1924 indique qu'il est équipé de machines à cylindres (FR.AD073, 284 R 1). En 1943, le moulin est exploité par André Genin (fils de feu Claude). Par la suite, le moulin devient un restaurant. Il est actuellement occupé par un logement.