Un article dans le Courrier des Alpes du 17 mai 1861 indique que la scierie est en partie détruite par un incendie. A cette date, elle appartient à Jean Louis Carret. Elle est vraisemblablement reconstruite puisque le 29 octobre 1885, Jean Martin Carret (usinier-cultivateur, fils de Jean Louis) demande l'autorisation de la maintenir en activité. Il expose que la prise d'eau existe depuis plus de cent ans. Le bâtiment est équipé d'une roue verticale par-dessus extérieure de 2 mètres de diamètre (FR.AD073, 49SPC10). L'autorisation de maintien en activité est accordée par arrêté préfectoral du 2 avril 1886. La scierie est visible sur le premier cadastre français de 1886 (section D, feuille 3, parcelle 312). Elle appartient toujours à Jean Martin Carret. Le moulin et la forge qui se trouvent juste en aval appartiennent à son frère Jacques Marie Carret (IA73003661).
Le 21 juillet 1895, Jean Martin Carret et Jacques Marie Carret signent une promesse de vente avec Alexis Perrin (industriel, demeurant à Saint-Michel-de-Maurienne). Celui-ci achète les droits d'eau et de riveraineté sur le torrent de l'Eau Rousse en vue de la construction d'une centrale hydroélectrique à Notre-Dame-de-Briançon (IA73003662). En échange, Alexis Perrin s'engage à fournir la force motrice destinée à faire fonctionner la scierie. Le 30 mai 1896, les frères Carret signent un autre accord avec A.Boucher (ayant-droit d'Alexis Perrin) qui stipule le remplacement de la turbine prévue par un moteur électrique. Actuellement, la scierie Carret n'existe plus.