Sur la mappe sarde l'emprise du bâtiment correspond au n°3501, maison du communier François Savoy. L'emprise générale, la porte à imposte en fer forgé et l'escalier principal datent sans doute de cet état du bâtiment qui formait une maison avec boutiques au rez-de-chaussée et deux étages d'habitation.
Lors de l'établissement du cadastre napoléonien en 1808, l'emprise est divisée entre les numéros A1 1229 (partie), maison, et 1234, bâtiment. En 1890, l'emprise est divisée en quatre parcelles : le n°450, au milieu de l'édifice, est un passage commun ; les sol du n°448, à l'est, appartient à François Jacquet, celui des n°449 et 451, à Emmanuel, Paul, Appolinaire, Marie et ? Estayet. Le premier possède également le rez-de-chaussée et le 2e étage, les second, le rez-de-chaussée et le 1er étage. Le bâtiment est ainsi divisé entre plusieurs propriétaires ; le partage des espace était favorisé par le passage commun, qui forme un coude et dessert un escalier secondaire en vis à la rencontre des parcelles 451 (sur rue) et 449 (sur cour). Par la suite l'édifice est revenu à un seul propriétaire et l'accès à l'escalier secondaire a été supprimé. Les devantures en marbre des boutiques datent du 3e quart du 20e siècle.
Photographe au service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, site de Lyon