Sur la mappe sarde l'emprise du bâtiment correspond au n°3474, maison des communiers Hiérome et Pierre Armand, avec le jardin attenant au sud (3473). La partie sommitale d'un conduit de cheminée située vers l'angle nord-est du bâtiment (la localisation a été donnée de façon orale et approximative), et portant l'inscription 1732 / A a été déposée lors de travaux de toiture de l'immeuble mitoyen à l'ouest (acheté en 1737 par Pierre Armand, voir dossier) mais provenait peut-être à l'origine de cette maison et en daterait une campagne de travaux. L'emprise générale du bâtiment, la porte à imposte en fer forgé et l'escalier principal datent sans doute de cet état de l'édifice qui formait une maison avec boutique au rez-de-chaussée et deux étages d'habitation. Hiérome Armand, avec Pierre ou "ses frères", est alors propriétaire d'un ensemble conséquent de biens dans la commune, dont une grange au bourg (Dessus le Pont, n° 6578), une maison Aux Gignettes (n°1459) et une au Bourget (n°160), et plusieurs vignes (4823 m², au Mollard, aux Vignettes et au Grand Vignoble).
Lors de l'établissement du cadastre napoléonien en 1808, le bâtiment appartient à deux propriétaires indivis (deux-tiers/un tiers) et la parcelle intègre la porte (donnant sur un escalier ?) de la maison voisine (voir IA73005292). En 1890 le propriétaire réside à Paris ; l'état de section mentionne un avoué à Chambéry, propriétaire, et un usufruitier résidant à Saint-Pierre pour une ou des chambres au 2e étage (mention rayée, reportée sur une autre ligne mutualisée avec la maison voisine du n° 364).
En 2018 Le rez-de-chaussée était occupé par un institut de beauté.
Photographe au service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, site de Lyon