Sur la mappe sarde l'emprise du bâtiment correspond au n°6621 maison et cour, avec le jardin 6622, appartenant à Etienne Graffion communier, qui occupe toute la partie nord d'un ilot délimité par la rue qui traverse le bourg dans le sens nord-sud (actuelle Jean-Louis Bouvet) et par une ruelle de desserte parallèle à l'ouest. Le niveau de cave présente un encadrement à chanfrein et congés. Les portes des murs de clôture, vers la cour à l'est et vers le jardin à l'ouest, peuvent dater du 18e siècle. Le cadastre de 1808 distingue mieux les contours du bâti dans la propriété, composée de la maison de plan quadrangulaire (n°1237), d'une petite maison au sud (1235), d'une grange au nord (1240) entourées de places (1236 et 1239), le tout appartenant à Pignier Rémondine veuve Charbonneau. En 1890, la propriété est divisée entre deux propriétaires dont on peut supposer qu'ils ont un lien familial, Alfred Janin (pour le 1er étage de la maison n°296 et la grange au nord, n°293) et Louise Picollet veuve de Joseph Janin (pour le reste de la maison, la petite maison devenue un "bâtiment" au n°296 bis et le jardin).
la maison a sans doute été remaniée au début du 19e siècle. Les décors en gypserie sont datables du 19e siècle.
La maison a été divisée en deux au 20e siècle. La partie nord a été remaniée (non visitée). Le "bâtiment" au sud de la cour présente des encadrements chanfreinés et comporte une boutique au rez-de-chaussée. Il ne fait plus partie de la propriété.