• enquête thématique régionale, Stations de sports d'hiver
Gare supérieure du téléphérique des Prodains
Œuvre repérée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Avoriaz - Biot (le)
  • Commune Morzine
  • Lieu-dit les Dromonts
  • Adresse place du Téléphérique
  • Cadastre 2006 N1 130
  • Dénominations
    gare
  • Précision dénomination
    de téléférique
  • Appellations
    gare supérieure du téléphérique des Prodains

La gare est construite en 1961 selon les plans dessinés par l'Atelier d'Architecture d'Avoriaz, établi à Annecy travaillant pour le compte de la Société d'Équipement et d'Exploitation d'Avoriaz dirigée par Jean Vuarnet. La gare est agrandie en 1973 par une aile latérale sur deux niveaux, à l'étage des bureaux pour la SAMA, au rez-de-chaussée un local pour l'accueil des résidents. Le projet, dessiné par le Collectif Architecture, adopte un plan avec disposition rayonnante, se rapprochant ainsi des principes d'architecture développés dès l'origine de la station, manière d'accorder l'entrée à la station. Un projet prévoyant de remplacer le téléphérique par un appareil à plus fort débit devrait conduire à la disparition de la gare dans sa configuration actuelle.

La gare est construite sur le rebord du plateau et son implantation est due à la topographie des lieux. Placé au col d'Avoriaz, le téléphérique dessert d'un côté le domaine skiable des Hauts-Forts et de l'autre la station et les Dromonts, premier quartier construit de la station. Un départ de télésiège au droit de la gare du téléphérique permet aux skieurs et aux piétons de remonter vers les autres quartiers mais aussi d'atteindre le domaine skiable des Lindarets et de rejoindre les parkings automobiles placés à l'entrée haute de la station. Malgré sa situation excentrée vis-à-vis de la station, la gare supérieure du téléphérique est néanmoins totalement intégrée au « réseau » de transport et de déplacement qui irrigue la station. La gare est moins massive que la gare inférieure bien qu'en s'élevant à plus de 20 mètres au-dessus du sol dans le creux du col, son impact visuel soit fort. Le bâtiment est couvert d'une charpente métallique qui abrite les quais, reposant sur un imposant soubassement en béton armé dans lequel sont logés les organes de l'appareil : moteur, treuil, "tomes" d'ancrage des câbles porteurs. La gare est totalement ouverte vers l'aval, tandis que l'arrière constitue l'entrée des voyageurs. Le bâtiment conçu d'abord comme un engin d'accès aux pistes est mal adapté aux flux importants de voyageurs alors obligés d'attendre la benne à l'extérieur. L'escalier d'accès est couvert par une forte charpente en bois protégeant les passagers du danger causé par la neige susceptible de glisser depuis la toiture de la gare haute de quinze mètres. L'agrandissement pour les bureaux et le hall, placé sur le côté sud, tracé avec des travées rayonnantes (angle de 30°), apporte un certain mouvement à la volumétrie originelle qui découlait jusque-là de la seule fonctionnalité technique de l'appareil. L'étage supérieur traité en encorbellement forme une protection pour les caisses de remontées mécaniques et la toiture inclinée en suivant la géométrie polygonale présente des rives biaises. La gare est équipée d'un porte-neige en bois placé sur une toiture en tôles ondulées et les parois sont fermées par des planches de bardage.

  • Murs
    • essentage de planches
    • enduit
    • béton armé
  • Toits
    tôle ondulée, bois en couverture
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée, 1 étage carré
  • Couvertures
    • toit à un pan
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en charpente métallique
  • Typologies
    équipement infrastruture
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Bibliographie

  • LYON-CAEN, Jean-François. Téléphériques. Architecture des gares. Inventaire région Rhône-Alpes. Savoie, Haute-Savoie. Lyon : Délégation régionale à l'Architecture et à l'Environnement, 1990. 2 vol. ; 27 cm

    t. 2, plans, ill.

Documents figurés

  • Société anonyme d'équipement et d'exploitation de la station d'Avoriaz 1800 m (Morzine). Commune de Morzine. Téléphérique d'Avoriaz. Station supérieure. Gare arrivée. Avant-Projet. Plan de situation. Atelier d'Architecture d'Avoriaz. Morzine, Marcel Jolivel, J. Rouxel, Annecy, 4 août 1961. Ech. 1 : 10 000 (AM Morzine)

  • Société anonyme d'équipement et d'exploitation de la station d'Avoriaz 1800 m (Morzine). Commune de Morzine. Téléphérique d'Avoriaz. Station supérieure. Gare arrivée. Avant-Projet. Plans - Coupes - Façades. Atelier d'Architecture d'Avoriaz. Morzine, Marcel Jolivel, J. Rouxel, Annecy, 4 août 1961. Ech. 1 : 100 (AM Morzine)

  • Avoriaz 1800 Les Dromonts. Gare d'arrivée du téléphérique d'Avoriaz. Extension. Plan de masse. Collectif - Architecture, Paris, 26 septembre 1973. Ech. 1 : 200 (AM Morzine)

  • Avoriaz 1800 Les Dromonts. Gare d'arrivée du téléphérique d'Avoriaz. Extension. Plan niveau - 3.20. Collectif - Architecture, Paris, 26 septembre 1973. Ech. 1 : 50 (AM Morzine)

  • Avoriaz 1800 Les Dromonts. Gare d'arrivée du téléphérique d'Avoriaz. Extension. Plan niveau + 0.00 + 2.60. Collectif - Architecture, Paris, 26 septembre 1973. Ech. 1 : 50 (AM Morzine)

  • Avoriaz 1800 Les Dromonts. Gare d'arrivée du téléphérique d'Avoriaz. Extension. Façades sud et est. Collectif - Architecture, Paris, 26 septembre 1973. Ech. 1 : 50 (AM Morzine)

Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2006
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Ecole d'architecture de Grenoble