L’ensemble des deux bâtiments qui composent la ferme d’aujourd’hui comporte deux parcelles, en 1890 la répartition parcellaire était presque à l’identique : le numéro 1532 actuel portait le numéro 99 alors que le numéro 107 actuel comportait 5 parcelles différentes (n° 93 à 98). Toutes ces parcelles appartenaient à plusieurs frères de la même famille : n° 90 (jardin, à Brunier François dit Revêchat), n° 91 (jardin, à Brunier Joseph dit Revêchat), n° 92 (emplacement à Brunier François employé de chemin de fer), n° 93 (cave à Brunier Joseph dit Revêchat), n° 93 (maison (1er étage et grenier) à Brunier François employé de chemin de fer), n° 95 (bâtiment et cour à Brunier Joseph dit Revêchat), n° 96 (bâtiment et cour à Brunier Félix, garçon d’hôtel à Paris), n° 97 (bâtiment et cour à Brunier Joseph dit Revêchat), n° 98 (bâtiment et cour à Brunier François employé de chemin de fer), n° 99 (maison à Brunier François dit Revêchat) , n° 99 (maison (1 pièce au 1er étage) à Brunier Joseph dit Revêchat), n° 100 (jardin à Brunier François dit Revêchat). Les bâtiments datent vraisemblablement du milieu du 19e siècle.
L’ancienne loge (remise ouverte) qui se trouvait à l’extrémité ouest du bâtiment avec les granges-étables a été fermée par des murs. De nombreuses baies ont des pierres en remploi dans leur encadrement (éléments architecturaux du 15 et 16e siècle). Les deux balcons situés en façade du logis sont en béton, remplaçant vraisemblablement de plus anciens en bois. Un logis plus récent s'est implanté dans l'angle nord-ouest du bâtiment principal u milieu du 20e siècle.
Photographe au service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, site de Lyon