Le bâtiment principal occupe l'emplacement d'une parcelle bâtie sur la mappe sarde, mas de Rière Tavez (n°512, maison de spectable Louis Roux, qui possédait une autre maison plus au sud, n°510, à peu près à l'emplacement de la seconde grange-étable). En 1887, le bâtiment principal et la grange-remise sont représentés, la seconde grange-étable est plus grande que l'actuelle. Le leiu-dit est Pré la Croix, mais avec un toponyme pour le groupe de bâtiments, orthographié les Branlères (devient le lieu-dit les Branières par la suite). L'habitation est datable de la 1ère moitié du 19e siècle (en 1887, l'escalier est représenté à l'extérieur, en façade est, ce qui est cohérent avec la porte murée à l'étage côté sud, que devait desservir un balcon ; l'escalier est actuellement intérieur mais avec un départ resté en pierre), la grange-étable associée, du 3e quart du 19e siècle, avec une surélévation au milieu du 20e siècle (la travée jouxtant l'habitation a été transformée en habitation). La seconde grange-étable porte la date 1868 mais a subit plusieurs remaniements, agrandissements et surélévation au 20e siècle. La grange-remise était destinée à entreposer les gerbes avant le battage, puis a servi d'étable à génisses à partir des années 1970 et est actuellement utilisée pour abriter des silos et du matériel. Sur le plan du cadastre de 1887 sont représentés la "fontaine des Branlères" (sous forme de source) et la "source de Tavey" (sous forme de puits) ; ces points d'eau sont remplacés par un bassin en béton en 1922 (date portée). Le four à pain (sans doute l'édicule représenté au milieu de la cour en 1887) a été détruit en 1992 (oral) ; il était en terre cuite ; l'édicule avait un étage, à usage de logement pour un ouvrier agricole.
L'exploitation (GAEC du Chéran) compte une centaine de vaches (laitières et génisses) ; une quinzaine pâture l'alpage de Très Roche (Jarsy, 73) en été. Les bâtiments du 19e siècle sont entourés de bâtiments d'exploitation de la 2e moitié du 20e siècle.