Dossier d’œuvre objet IM15002262 | Réalisé par
Guégan Catherine (Rédacteur)
Guégan Catherine

Chercheuse au service de l'Inventaire général du patrimoine culturel d'Auvergne-Rhône-Alpes (2006-...)

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  • enquête thématique régionale, 1% artistique
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Auvergne-Rhône-Alpes - Aurillac-3
  • Commune Aurillac
  • Lieu-dit
  • Adresse 10 rue du Docteur-Chibret
  • Cadastre 2022 AL 26, 464, 465
  • Dénominations
    statue
  • Titres
    • La Gardien de but

“ Évoquant un athlète en pleine détente, cette oeuvre par la pureté et la souplesse des lignes qui la composent, voudrait être le symbole d’une jeunesse exhubérante entièrement orientée vers l’action. Elle serait traitée en bronze laissé brut, auquel le temps ajouterait une patine qui accentuerait encore l’harmonie des courbes et la plastique de l’ensemble. De manière à alléger la sculpture et à en accentuer la souplesse, celle-ci reposerait seulement sur deux points d’appui et serait placée sur un terre-plein gazonné, légèrement surélevé par rapport au sol naturel. “

Pour la décoration du Centre d’enseignement technique, l’architecte en charge du projet, Pierre Terrisse, décide de faire appel au sculpteur Claude Bouscau. Le projet de ce dernier est présenté une première fois en commission le 13 mai 1964 par Charles Terrisse, chef d’agence et fils de l’architecte Pierre Terrisse, auteur du projet d’établissement. Soulignant qu’il s’agit d’une architecture “ traditionnelle “, il importe que la décoration ait un caractère qui permette de s’intégrer parfaitement dans cet environnement.

Bouscau propose de réaliser une statue en bronze symbolisant la jeunesse de 3 m de longueur environ placée dans la cour intérieure, sur un terre-plein gazonné dans l’axe du terrain des sports de la cité technique, représentant un athlète jouant au ballon. L’emplacement est jugé bien choisi, mais la commission refuse d’avaliser la candidature Bouscau à laquelle l’architecte tient beaucoup : elle lui indique donc que l’artiste la présentera à ses risques et périls.

La maquette est présentée en commission nationale le 11 juin 1965. Le jury en trouve l’idée bonne mais juge que la maquette manque de sensibilité et présente un style “ mécanique “. Il invite l’artiste à l’étudier d’une manière plus naturaliste, tout en gardant le même geste. Sa nouvelle maquette, présentée en novembre 1965, est accepté et l’arrêté d’agrément pris le 16 décembre 1965.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 20e siècle , daté par source
  • Dates
    • 1966, daté par source
  • Stade de création
    • pièce unique
  • Lieu d'exécution
    Édifice ou site : Ile de France, Paris, 75
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Bouscau Claude Lucien Jean
      Bouscau Claude Lucien Jean

      Sculpteur français né à Arcachon le 15 mai 1909 et mort dans le 14e arrondissement de Paris en 1985 (domicilié en 1957 40 square Montsouris Paris 14e ; atelier : 11 rue Hallé Paris 14e). Etudie à l'école des beaux-arts de Bordeaux. Grand Prix de Rome en 1935. Auteur de nombreuses commandes pour des édifices publics et notamment au titre du 1% artistique pour le lycée Grand Air d'Arcachon, pour le lycée Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand et pour les centres d'apprentissage masculin et féminin d'Aurillac, actuellement lycée Monnet-Mermoz.

      Notice biographique complète : https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Bouscau

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    • Auteur :
      Fonderie Emile Godard
      Fonderie Emile Godard

      Désiré GODARD : (1886-1956) ; Émile GODARD (1911-1971)

      Anciennes adresses : 3 rue Saint-Fargeau, Paris 20e, 1918-1928 ; 43 rue de Pixérécourt et 18 rue Charles Friedel, Paris 20e , 1928-vers 1974 ?

      Adresse actuelle : 19 rue Perrot, 92240, Malakoff, depuis 1962 / Bagneux (Hauts-de-Seine) ; atelier de ciselure : 99 avenue du Général de Gaulle, Clamart (Hauts de Seine)

      Désiré GODARD est fils et petit-fils de mouleurs (son père Gaspard se déclare « mouleur en bronze » ; son grand-père, Edouard François Godard est mouleur en cuivre.

      Il s’associe début mars 1918 à un certain André Grand pour créer une société en nom collectif, les « Établissements Désiré Godard et Cie » ; la production est centrée sur la fonte d'art.

      Deux frères de Désiré furent également fondeurs : un cadet, Louis (1888-1959), installé 15 rue de Pixérécourt, dont on ne connait quasiment rien ; un aîné, Florentin (né en 1877), qui travaille rue de Belleville depuis 1909 au moins.

      Émile GODARD, fils de Désiré, entre dans l’entreprise avant la mort de son père. L’entreprise est fermée entre 1954 et 1959. En 1962, Émile rachète les locaux de la fonderie Bisceglia à Malakoff ; il y récupère les machines et des moules (détruits par un incendie en 1976). Il aurait alors employé deux ouvriers de Bisceglia pour débuter les fontes à cire perdue. Émile Godard meurt le 12 mars 1971. Sa veuve poursuit l’activité. À partir de 1976 ; la fonderie connait de graves difficultés financières qui incitent Mme Godard à chercher un repreneur.

      Dina Vierny (1919-2009), ayant droit de Maillol, retire sa clientèle au fondeur Georges Rudier, à la même époque. Elle décide alors de reprendre la fonderie Godard, nommant comme directeur le chef d’atelier de l’époque, Ludovico (dit Nino) de Cristofaro († 2013), un ancien employé de la fonderie Claude Valsuani. Apportant toute la clientèle des fontes Maillol en bronze et en plomb et, à sa suite, celles du Musée Rodin, qui quitte également la fonderie Georges Rudier ; elle sauve l’entreprise. La fonderie est revendue en 2000 à un acheteur français. Cristofaro en reste responsable et la clientèle du musée Maillol lui demeure acquise.

      On y signe toujours « Émile Godard ». Dina Vierny s’est formellement opposée à ce qu’on y utilise un matériel électrique ou du sable synthétique afin que les fontes posthumes de Maillol soient réalisées à l’identique des techniques que connut le sculpteur.

      Source : <https://e-monumen.net/patrimoine-monumental/godard/>

       

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      fondeur signature

Sculpture en bronze reposant au niveau du coude gauche et du pied gauche sur deux socles en béton de forme circulaire.

  • Catégories
    sculpture
  • Structures
    • revers sculpté
  • Matériaux
    • bronze, (incertitude), fondu au sable
    • béton
  • Mesures
    • l : 285 cm
    • h : 65 cm
    • p : 85 cm
  • Iconographies
    • sportif professionnel
    • homme
    • football
    • ballon
  • Précision représentations

    Homme nu en position plongeante en train d'attraper un ballon de football

  • Inscriptions & marques
    • signature, gravé, sur l'oeuvre
  • Précision inscriptions

    Signature de l'artiste sur le ballon : C BOUSCAU

    Signature du fondeur sur la plante du pied gauche : E. GODARD / FONDR PARIS

  • État de conservation
    • bon état
  • Statut de la propriété
    propriété de la région
  • Intérêt de l'œuvre
    À signaler

Documents d'archives

  • AN. 19880466. Ministère de la Culture ; Délégation aux arts plastiques ; Sous-direction de la décentralisation et du soutien à la création ; Bureau de la commande publique, 1 %. (1948-1983).

    AN : 19880466
    art. 45

Bibliographie

  • FERRER Emile. Claude Bouscau, sculpteur et cantalien d'amitié. Site internet Cantalpassion.com, s.d. URL : <https://www.cantalpassion.com/culture/arts-sciences/arts-visuels/6094-claude-bouscau-sculpteur-et-cantalien-d-amitie>, consulté le 20 mars 2024

Date(s) d'enquête : 2023; Date(s) de rédaction : 2023
© Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Guégan Catherine
Guégan Catherine

Chercheuse au service de l'Inventaire général du patrimoine culturel d'Auvergne-Rhône-Alpes (2006-...)

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