Dans les plans de la ville du milieu du 18e siècle, un cimetière paroissial figure déjà autour de l’église Saint-Jean-du-Passet, hors de l’enceinte de la ville (datant de la limite des 14e et 15e siècles). Mais on peut supposer qu'il existait depuis plusieurs siècles déjà, puisque l'église date essentiellement du 15e siècle et recèle aussi quelques vestiges romans.
Le décret de 1804 sur le transfert des cimetières hors des villes entraîne le regroupement des sépultures de l’autre cimetière de la ville haute (Saint-Genès) dans celui de Saint-Jean, en 1822.
1831 : la gestion du cimetière est reprise par la ville et un plan des concessions est établi par l’architecte de la ville, M. Roger.
1839 : un agrandissement du cimetière est nécessaire. Des terrains sont acquis côté ouest ; ce nouvel espace réserve, en particulier, un lieu pour les morts de culte protestant, accessible à l’origine par une entrée indépendante.
1853 : devant l’accroissement du nombre de demandes de sépultures, un 2e agrandissement est réalisé. L’architecte de la ville, M. Maillot, conçoit un mur de soutènement appuyé sur les rochers dans la partie de plus grande pente, au sud - sud-est, ce qui permet l’extension du terrain utilisable.
1876 : à la suite du projet de création d’un nouveau cimetière au nord-ouest de la ville (quartier des Limandons), celui de Saint-Jean est à nouveau réservé aux seuls paroissiens de l’église Saint-Jean-du-Passet. Des travaux d’aménagement y sont réalisés, en particulier la création de quatre nouvelles travées de concessions au sud, à l’est et à l’ouest. Le plan en est établi par l’architecte Lecat.
Actuellement, si l’église Saint-Jean-du-Passet est inaccessible pour cause de vétusté, le cimetière est encore ouvert.