Dans les premières années 1660, des religieuses de la Visitation de Sainte-Marie 1 installent un couvent rue de Barante (ancien quartier de Bartasse au nord de la ville, hors de la grande enceinte), à proximité du couvent de Capucins déjà existant depuis une quarantaine d'années, un peu plus bas dans la même rue.
Seule une partie des bâtiments du couvent a été conservée (la partie habitation vraisemblablement, avec des vestiges de cuisine, d'un probable réfectoire, ...), le reste (dont très certainement une chapelle) ayant été englobé dans les maisons voisines et transformé. Le plan général d'origine n'est donc plus visible dans son ensemble. Les vestiges d'une porte en andésite au n° 2, un peu plus haut dans la rue, appartiennent sans doute à cet ensemble conventuel en partie disparu.
Vers la fin du 19e siècle, à une date non déterminée, une manufacture de rasoirs appartenant à la famille Fontenille-Mondière est installée dans les bâtiments (on sait qu'en 1900 elle y est déjà établie). Puis le musée de la ville, qui prend à son tour le nom de Fontenille-Mondière mais est plus connu sous le nom de musée de Barante, réutilise à son tour l'édifice à partir de 1924 (il s'agit alors d'un musée de la coutellerie, des arts et oeuvres locales). Les archives municipales sont également conservées dans ce même édifice.
Les bâtiments, devenus insalubres (en partie à cause de la prolifération de mérules), ont été désaffectés dans les années 1980 et démolis en 2008 sur 3 niveaux (jusqu'au sol du côté de la rue de Barante), afin de créer une dalle de 750 m² pour une aire de stationnement de 27 places.
Seuls les 3 étages de soubassement ont donc été conservés.
Photographe stagiaire au SRI Auvergne en 2006.