Une maison contenant un moulin et un "sol de bâtiment où il y a une scie" apparaissent sur la mappe sarde de 1728 (parcelles 780 et 782). Ils appartiennent à Joseph François De la Tour. Le 14 octobre 1733, le site est déclaré comme bien féodal par le comte de la Tour (FR.AD073, C4857).
Un site apparaît sur le cadastre napoléonien de 1809 (section A, feuille unique). Une forge et un battoir sont visibles sur le premier cadastre français de 1870 sous le nom "Forge des Poyets". Ils sont exploités par le forgeron Jean Baptiste Miège (fils d'Antoine). Le barrage du ruisseau des moulins qui alimente le site est démoli en 1874 puis reconstruit. Le 2 juillet 1877, Jean Baptiste Miège (ainsi que le baron Ferdinand Angleys, Philibert Combaz, Christophe Nand, Joseph Fraisse dit "Regotaz" et Joseph Ruffier-Lanche) demande la réglementation de la dérivation des moulins. Celle-ci est accordée par arrêté préfectoral du 20 mai 1881. Au début du XXe siècle, la forge devient trop petite pour les frères Miège qui déplacent leur activité à Frontenex (IA73003550). La forge n'est plus visible sur le cadastre rénové de 1934. Actuellement elle n'existe plus.