p. 371 : Route 30 de Paris à Saint-Flour. Par Bort et Neussargues … En quittant Bort, la ligne de Neussargues suit d'abord celle d'Aurillac sur un peu plus de 4 km, franchit avec elle la Rhue et s'en détache à g., au v. de Cheyssac, remontant au S.-E. le vallon du Soulou, pour s'élever sur l'étroite crête qui sépare ce vallon de la vallée de la Sumène. La vue s'étend bientôt au S. sur cette dernière vallée où émergent de curieux dykes dans des paysages très verdoyants. Antignac - Vebret. Antignac est sur la rive dr. de la Sumène. A 2 km en aval, sur la route allant à la gare de Saigne-Ydes : Vebret, ... est bien situé au confluent de la Sumène et du Violon, entre lesquels se dresse le dyke de Vignonet p. 372 (598 m), couronné par l'église du Rocher (ancien prieuré). A 1200 m O., ham. des Courtilles, ... Après la gare d'Antignac -Vebret, au sortir d'une tranchée, on revoit au N. le vallon du Soulou, puis par le tunnel du Châtelet (long. 398 m), la voie débouche définitivement dans la belle vallée de la Sumène où elle s'élève en corniche sur les versants de la rive dr. Cette partie du trajet est fort belle tant par les vues que l'on découvre sur la vallée que par le tracé même de la voie soutenue à flanc de montagne par une série de murs de soutènement et d'arcades d'un fort bel effet ; elle franchit la dépression de Salsignac, ... sur un beau viaduc courbe et en rampe (14 arches ; long. 190 m ; haut de 23 m), puis elle perce la pointe du rocher du Tavelas par un tunnel long de 50 m, et parvient à une hauteur de 150 m au-dessus de la vallée. Saint-Etienne-Menet, station située sur le plateau entre la Sumène et le Soulou. Saint-Etienne, au-dessus du Soulou, ... la voie quittant la Sumène continue à s'élever au S.-E. au-dessus du vallon du Zambar, profond et boisé, et débouche à 863 m d'alt. sur le plateau de Saint-Angeau, semé de buttes rocheuses. On redescend légèrement et l'on aperçoit à dr. le château de Saint-Angeau. Riom-es-Montagne, ... sur la rive g. de la Véronne, ... p. 374 ... La voie franchit la Véronne, on suit un instant la rive dr., puis, tournant à l'E., s'enfonce dans le tunnel de Lestempe (long. 1448 m) d'où elle débouche dans la vallée de la Petite-Rhue. A partir de ce point (807 m) la voie recommence à s'élever par une magnifique rampe courbe coupée de deux grands ouvrages d'art ; elle franchit d'abord la Petite-Rhue sur le beau viaduc de Barajol (en courbe et en rampe ; 12 arches ; long. 316 m ; haut. 56 m) et 800 m plus loin le ruisseau de Chassagny sur un second viaduc (6 arches ; long. 97 m ; haut. 21 m) ; puis la rampe se développe au N. à flanc de montagne, dominant de très haut la belle vallée de la Petite Rhue. Vue magnifique : en arrière on revoit grâce à la courbe décrite par la voie, les deux viaducs que l'on a franchis ; plus loin le dyke et les ruines d'Apchon dominent la vallée de la Rhue, dont la perspective s'ouvre au sud jusqu'au Puy-Mary et aux sommets du Cantal. Un brusque détour de la voie met fin à ce beau panorama, et l'on passe dans le tunnel de Montagnat (long. 599 m). Condat-Saint-Amandin, ... station isolée d'où l'on domine vers le N. la profonde coupure boisée de la Grande Rhue et, au-delà, un immense horizon qui se relève jusqu'à l'imposant profil des monts Dore. p. 376 : en quittant la station de Condat-Saint-Amandin, la voie continue à s'élever en dominant à g. un petit vallon (bassin de retenue ; prismes et éboulis volcaniques) et atteint 1062 m d'alt. au col de Pierrefitte, d'où elle redescend rapidement au S.-E. vers la vallée de la Santoire à travers un désert de hauts pâturages ondulés. La vue s'étend immense à la fois au S. (à dr.) jusqu'au Puy-Mary et aux principaux sommets du Cantal et au N. (à g.) jusqu'au massif des Monts Dore qui surgit tout entier sur l'horizon. Un viaduc (12 arches, long. 153 m ; haut. 26 m) précède immédiatement la station de Lugarde-Marchastel (alt. 1012 m). Lugarde à g. de la gare domine la vallée de la Santoire (p. 377 à 1 km N., ruines imposantes d'un château sur un rocher escarpé), ... La voie descend en serpentant vers la vallée de la Santoire qui se creuse à g. entre de larges ondulations de pâturages. Saint-Saturnin - Saint-Bonnet. Saint Saturnin est à 2 km S. Saint-Bonnet se montre à g. dans la vallée de la Santoire dont les collines gazonnées se couronnent d'entablements basaltiques. La voie, décrivant une vaste boucle en fer à cheval autour de Saint-Bonnet, franchit la Santoire sur un beau viaduc courbe (10 arches ; long. 205 m, haut. 37 m) et remonte sur le flanc opposé de la vallée, puis se recourbe de nouveau au S.-E. en contournant le contrefort de Labouleyre et en remontant le vallon de Clavière (curieuses orgues basaltiques en face). Par cette nouvelle rampe la voie atteint son point culminant (1082 m) au col de Clavières où elle débouche de nouveau dans l'immensité claire des herbages (vue à g. jusqu'aux sommités arrondies du Luguet). Landeyrat - Marcenat, ... La voie descend en longeant le ruisseau de Landeyrat vers la vallée d'Allanche. Allanche, ... p. 378 la voie descend désormais sur la rive dr. la vallée de l'Allanche, qui se resserre en un défilé sauvage, ... de ce côté on aperçoit Malliargues, ... Sainte-Anastasie (alt. 880 m), sur la rive g. de l'Allanche, ... A 1500 m env. en aval de Sainte-Anastasie, la voie passe au pied du Roc de Cuze, l'un des plus singuliers et des plus grandioses du Cantal. Dans ce roc s'ouvre une grotte naturelle, très vaste, dont l'entrée est occupée par des ruines gothiques, composées d'un mur de façade et d'une tourelle, ... Près du Roc de Cuze, une belle cascade tombe d'une grande hauteur. La voie débouche dans la vallée de l'Alagnon. Un magnifique rocher basaltique forme coin sur la rive g. entre l'Allanche et le large bassin de l'Alagnon. La voie descend en décrivant une courbe et se raccorde à la ligne de Murat - Aurillac. Neussargues, ... dont la vallée est dominée par les ruines du château de Merdogne, admirablement situé sur une table basaltique (1000 m) couronnant les montagnes de la rive g.
Concepteur de nombreux ponts ferroviaires en maçonnerie. A travaillé en France mais aussi en Espagne, en Italie, au Luxembourg, au Maroc, etc. A été décoré de l'Ordre national de la Légion d'honneur, en 1886, pour ses travaux.
En Auvergne, a travaillé en particulier avec Henry Lossier pour le projet de pont routier de Randan enjambant la ligne ferroviaire Vichy- Riom.
Co-signataire, avec l'ingénieur de la compagnie Blot, en 1915, des plans et élévations des ponts en béton armé de la ligne Riom-Vichy, en tant qu'ingénieur en chef du service de la construction de la compagnie PLM.