Dossier d’œuvre architecture IA42001178 | Réalisé par
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
;
  • inventaire topographique, Canton de Boën - Sail-sous-Couzan
Maison de chanoinesses (maison de Madame de Grésolles), puis pensionnat de jeunes filles
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Boën - Sail-sous-Couzan
  • Commune Leigneux
  • Lieu-dit le bourg
  • Adresse 5e maison
  • Cadastre 1827 U1 8  ; 1987 A2 1829
  • Dénominations
    maison
  • Genre
    de chanoinesses
  • Appellations
    maison de Madame de Grésolles
  • Destinations
    pensionnat
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante

La plupart des maisons de l'enclos canonial ont été reconstruites dans la 2e moitié du 18e siècle. La maison dite de Mme de Grézolles (mais qui porte en façade des armoiries identifiées à celles de la famille du Buisson) a été achetée par la supérieure des religieuses de l'Enfant-Jésus de Claveisolles, qui reprennent en 1843 le pensionnat de jeunes filles fondé à Leigneux par mademoiselle Grouzy vers 1830. La maison voisine, enclavée dans leur propriété (1827 U1 7, voir dossier prieuré), a peut-être été acquise en même temps ; le réfectoire y est aménagé. Dans la 2e moitié du 19e siècle, cette institution prospère et doit encore s'agrandir, et les religieuses rachètent la maison de Mme d'Oizon (étudiée). Le pensionnat ferme en 1963. La maison de Madame de Grézolles conserve une partie de l'ancienne parcelle U1 7, à l'ouest ; elle a été redistribuée en appartements (recloisonnement, percement d'une fenêtre sur la façade est au rez-de-chaussée, cuisines à tous les niveaux) après 1965 (voir plans). L'intérieur devrait être prochainement transformé (studios pour personnes âgées).

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 18e siècle
    • Secondaire : 2e moitié 19e siècle

La maison a sa façade principale sur la place du chapitre, et donnait sur l'arrière sur une cour autrefois certainement bordée de communs au nord-ouest. Les niveaux sont distribués par l'escalier tournant à retours avec jour, en charpente, sur lequel la porte d'entrée donne directement (disposition similaire dans la maison de l'abesse). La cave, accessible par un escalier secondaire droit, en bois et en carreaux de terre cuite, est partiellement voûtée et pourvue d'une grande cheminée à manteau de bois et de briques. Le rez-de-chaussée comprenait trois pièces pourvues de cheminées ; lors de l'étude l'étage était divisé en quatre chambres, ainsi que le comble ; certaines pièces étaient munies de nombreux placards individuels destinés aux effets des pensionnaires. Dortoirs et sanitaires se trouvaient en majorité dans le bâtiment voisin (non étudié). L'édifice est en pisé, enduit ; les encadrements de baies sont en bois (en pierre pour la porte d'entrée). Un enduit tyrolien avec chaînes d'angle en harpe couvre la façade. Le toit est à longs pans et en tuiles creuses.

  • Murs
    • pisé
    • enduit d'imitation
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    sous-sol, 1 étage carré, comble à surcroît
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier intérieur : escalier droit en maçonnerie
    • escalier intérieur : escalier tournant à retours avec jour en charpente
  • Techniques
    • sculpture
    • peinture
  • Représentations
    • rosette
    • paysage
    • grecque
    • armoiries
    • homme
  • Précision représentations

    Des armoiries sculptées sur un bloc de grès, en haut-relief (supports : deux hommes sauvages armés de massues) et en bas-relief (armoiries, dans un ovale, et encadrées de motifs rocaille) sont insérées dans la maçonnerie du mur de façade de la maison. Deux cheminées sculptées (dont une en bois peints), à décor néoclassique (cannelures, fleurons, frise de méandres) sont conservées dans la maison ; la hotte de celle de l'étage est ornée d'un panneau peint représentant un paysage habité.

  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Sites de protection
    site inscrit, zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager
  • Précisions sur la protection

    Site inscrit (place du chapitre et abords, 6,55 ha) le 10/01/1973. ZPPAUP instituée le 8/10/1987.

Le chapitre, qui fait l'objet d'un site inscrit, forme un ensemble homogène représentatif de l'architecture civile du début du 18e siècle.

  • Relevé d'architecture, tirage sur papier, 65x91,5 cm, 21avril 1965.

  • LEIGNEUX, par Boën (Loire) / Pensionnat de Jeunes Filles / Imp. Commarmond, Boën - Cl. Durand. / Durand, A. (photographe). Carte postale, 1ère moitié 20e siècle Collection particulière.

    Collection particulière
  • LEIGNEUX, près Boën (Loire). - Entrée du Pensionnat / Chanez - Desdut, éditeur, à Sail / PHOT A. B. & Cie NANCY / A. B. & Cie, Nancy (photographe). Carte postale, 1ère moitié 20e siècle B Diana Montbrison.

    B Diana Montbrison
  • LEIGNEUX, près Boën (Loire). - Entrée du pensionnat. Chanez-Desdut, éditeur à Sail. PHOT. A. B. et Cie NANCY. / A. B. & Cie, Nancy (photographe). Carte postale, 1er quart 20e siècle. Collection particulière.

    Collection particulière
  • LEIGNEUX, par Boën (Loire) / Pensionnat de Jeunes Filles / Imp. Commarmond, Boën - Cl. Durand. / Durand, A. (photographe). Carte postale, 1ère moitié 20e siècle

Date(s) d'enquête : 2001; Date(s) de rédaction : 2004
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Articulation des dossiers