Cette construction est une des rares habitations individuelles située sur les rives du lac et bénéficiant d’un accès direct aux eaux. Elle est séparée du chemin de la Roselière par un muret surmonté d’une grille. Au nord, elle est percée d’un portail cocher qui donne accès à une cour et encadré par des piliers portant une plaque gravée de l’inscription « Les Roseaux ». A l’est, un portail piéton donne sur le jardin qui entoure l’habitation protégée à l’ouest des eaux du lac par un muret.

L’édifice, de plan rectangulaire, est bâti en moellons de mâchefer, de pierre et de béton enduits et couvert d’un toit à deux versants et demi-croupe en tuile mécanique orné d’épis de faîtage en céramique. Il compte un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un comble à surcroît qui prend le jour par trois baies en plein cintre, encadrées de briques, percées dans les élévations nord, sud et ouest (lucarne pignon). La façade donnant sur le lac (ouest) présente un balcon filant au premier étage et, au rez-de-chaussée surélevé, une galerie abritée d'un auvent soutenu par une charpente en bois. Sur les élévations latérales (nord et sud), deux entrées couvertes d’une marquise, donnent accès au rez-de-chaussée surélevé. Sur la façade est, un large auvent, reposant sur des piliers et orné d’un décor en bois, forme porche pour une porte d’entrée desservant directement l’escalier intérieur. Ce dernier, en bois, est placé en revers de façade est et prend le jour par de grandes baies rectangulaires.

Cette maison présente plusieurs similarités architecturales avec sa voisine (voir dossier Maison, dite La Roselière) : le plan du corps principal, les baies en plein cintre encadrées de briques et l’organisation de la façade sur lac laissent penser qu’il pourrait s’agir du même constructeur (architecte ou entrepreneur).