• enquête thématique régionale, Patrimoine 19e-20e siècles de Saint-Etienne
  • enquête thématique régionale, Patrimoine industriel
Mine de charbon site Couriot, actuellement Puits Couriot Parc-Musée de la Mine de Saint-Etienne
Œuvre repérée
Auteur
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Saint-Etienne Centre
  • Commune Saint-Étienne
  • Adresse 3 rue du Maréchal Franchet d'Esperey
  • Cadastre 1996 CS 94
  • Précisions
  • Dénominations
    mine
  • Appellations
    site couriot
  • Destinations
    musée de la Mine
  • Parties constituantes non étudiées
    chevalement, logement d'ouvriers

Le puits Couriot est foré en 1913 à 727 mètres sous terre par la Compagnie des Mines de la Loire. Les crassiers datent de 1930 et de 1947, ils apparaissent assez tardivement dans le paysage stéphanois. Avec plus de 1 000 mineurs après la 1ère Guerre mondiale, Couriot est le plus profond et le plus large des puits du bassin de la Loire. Il peut remonter 3 000 tonnes par an, soit le quart de la production de l'ensemble du bassin stéphanois. Il est fermé en 1983 et est transformé en musée en 1991. La fin des années 1980 voit la fermeture de plusieurs grandes usines stéphanoises comme Manufrance par exemple qui ferme deux ans plus tard, en 1985. Le bassin stéphanois va être durablement touché par le second choc pétrolier. A Saint-Etienne, sur ce site minier historique, quelque 1 000 m² de nouveaux espaces d’exposition ont été inaugurés le 3 décembre 2014. Ce nouvel aménagement mené par les architectes Gautier + Conquet, les architectes du patrimoine Archipat et le paysagiste Michel Corajoud n’entre pas en concurrence avec l’histoire des lieux.

Le site de Couriot s'étend sur une dizaine d'hectare en bordure du nord-ouest du centre-ville. Ce vaste territoire industriel comprend actuellement deux terrils dit crassiers, un chevalement métallique, des installations techniques dites de jour. L'ensemble de ce complexe industriel permettait l'exploitation des couches profondes du bassin de la Loire, sa transformation et sa commercialisation. La plate-forme basse aujourd'hui libérée avait abrité le chevalement en bois du Puits Chatelus, des installations de lavage et de criblage de charbon, une cokère, des ateliers de traitement et un faisceau de voies ferrées. Au sud du site, la centrale électrique de Basses-Villes alimentait en énergie le chantier d'extraction et les installations diverses, une aciérie construite en 1917, des locaux annexes, le puits Culatte pour l'aérage. A l'ouest le long de la rue Calixte-Plotton, des logements ouvriers.

  • Murs
    • brique
    • acier
  • Statut de la propriété
    propriété publique
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    classé MH, 2011/04/26
    inscrit MH, 2010/04/22
  • Précisions sur la protection

    Inscription par arrêté du 22 avril 2010 du site minier dit " puits Couriot " situé au lieudit Le Clapier ainsi que les parcelles sur lesquelles il se trouve, soient : tous ses bâtiments en totalité à l'exception du bâtiment administratif proposé pour une inscription de ses façades et toitures, désinstallations techniques et des machines dont le chevalement, des bassins d'eau d'exhaure, du monument aux morts de la cour d'entrée, de l'entrée de la fendue des passerelles, ainsi que la parcelle cadastrée section 218 NZ n°94, la totalité de la plate-forme basse jusqu'à la clôture de la voie SNCF, soient les parcelles cadastrées section 218 OS n° 82, NZ n°93 et OT n° 51, les crassiers sis avec la parcelle section 218 OR n°32, les façades et toitures des bâtiments de l'ancienne mine situés au pied des crassiers et sa parcelle section 218 OR n°10. / Classement par arrêté du 26 avril 2011 : la parcelle cadastré section 218 NZ n° 94, avec tous les éléments immeubles par nature qui y sont implantés, à l'exception des intérieurs du bâtiment administratif.les façades et toitures des bâtiments de l'ancienne mine, avec la parcelle cadastrée section 218OR n° 10 sur laquelle il se trouvent. les crassiers avec leur parcelle cadastrée section 218 OR n°32.

Bibliographie

  • Peyre, Philippe. Couriot l´album, Patrimoines du Bassin de la Loire. Saint-Étienne : Musée de la Mine, 2002

  • Gay Georges , La Ville industrielle, de l'exception à la banalisation : la fin des grandes usines métallurgiques de l'Ondaine et de Saint-Chamond, 1996, p. 197

    p. 197
  • Commère René, Mémoires d'acier en Ondaine, Histoire d'un site métallurgique en région stéphanoise,2000, p. 125

    AP
    p. 125

Annexes

  • Projet du Parc-Musée 2004
  • Parc-Musée de la Mine de Saint-Etienne
  • André Vant
  • Histoire industrielle de la Loire
  • Ville industrielle, sources AC Saint-Etienne
Date(s) d'enquête : 2001; Date(s) de rédaction : 2001
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Ville de Saint-Etienne