Au printemps 1907, la première pierre de la nouvelle salle de concert est posée. Les plans sont dus à l'architecte François Clermont, assisté pour la réalisation d'Eugène Riboud. L'inauguration a lieu en novembre 1908. Le décor sculpté des frontons rue de la Martinière est confié au sculpteur Penelle ; celui de la salle de concert elle-même (disparu) au décorateur Flachat. Les mosaïques sont dues à la maison Bertin, Bouché et Cie. Les grès visibles rue Louis-Vitet sont du céramiste Charles Gréber et des sculpteurs Gaston Gréber et Max Braemer. La marquise est réalisée par la manufacture de Saint-Gobain et les Compagnies réunies des Glaces et Verres spéciaux, l'entreprise C. Berlie et l'atelier Brizon. Le mobilier est fourni par les grands magasins des Cordeliers. Le mur de scène (disparu) était l’œuvre du peintre Léon Gaborit. La salle a perdu son décor d'origine lors du réaménagement de 1958.
- inventaire topographique, Inventaire de la Ville de Lyon
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Ville de Lyon
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Lyon Urgences
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Commune
Lyon 1er
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Adresse
29-31 rue de la Martinière
,
rue Hippolyte-Flandrin
,
rue Louis-Vitet
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Cadastre
1999
AP
172
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Dénominationssalle de concert, brasserie (restaurant), salle de billard
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AppellationsSalle Rameau, La Taverne, Académie de billard de Lyon
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle , daté par travaux historiques
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Dates
- 1907, porte la date, daté par source, daté par travaux historiques
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Auteur(s)
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Auteur :
Clermont François (1)architecte attribution par travaux historiquesClermont François (1)Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Personnalité :
Witkowski Georges Martincommanditaire attribution par travaux historiquesWitkowski Georges MartinCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
Riboud Eugène Bonaventureconducteur de travaux attribution par travaux historiquesRiboud Eugène Bonaventure
Président du Syndicat des Architectes de Lyon, il trouva la mort en septembre 1909 lors d'une excursion en Suisse (L. Q. "La salle Rameau à Lyon", Le Béton armé, organe des concessionnaires et agents du système Hennebique, n° 138, novembre 1909, p. 169).
- Auteur : sculpteur attribution par travaux historiques
- Auteur : mosaïste attribution par travaux historiques
- Auteur : céramiste signature, attribution par travaux historiques
- Auteur : sculpteur signature
- Auteur : sculpteur signature
- Auteur : verrier attribution par travaux historiques
- Auteur : fondeur attribution par travaux historiques
- Auteur : décorateur attribution par travaux historiques
- Auteur : peintre attribution par travaux historiques
-
Auteur :
L'angle de la rue de la Martinière et de la rue Louis-Vitet est orné d'un fronton chantourné portant dans un écusson en mosaïque les armes de la ville de Lyon. L'écusson est logé dans un "cuir découpé" orné de rosiers qui sert d'accroche à un phylactère portant la devise : "Suis le lion qui ne mord point, sinon quand l'ennemi me poingt". Les parties latérales de la façade de la rue de la Martinière portent les masques de l’Éloquence et de la Musique (inscrits dans un "cuir découpé" se prolongeant par des cornes d'abondance) affichant ainsi les fonctions de l'édifice. A droite du masque de l’Éloquence, l'écusson de Lyon porte la date de 1907 ; à gauche du masque de la Musique, un écusson identique porte la date de 1908. Le masque de l’Éloquence pourrait être un portrait, celui de la Musique est plus stylisé. En ce qui concerne la partie centrale de la rue de la Martinière, chaque panneau de mosaïque est flanqué de colonnes dont les chapiteaux ioniques sont ornés de branches de laurier, de lyres en pierre dont les cordes (au nombre de 5 et de 7) sont en métal. Deux de ces lyres ont pour caisse de résonance une carapace de tortue en pierre. L'élévation rue Louis-Vitet est marquée, entre rez-de-chaussée et étage d'attique, par 6 travées aveugles, la salle de concert se trouvant juste au revers. Ces travées sont ornées de tables rentrantes encadrées d'une bordure géométrique. Liées par des cornes d’abondance aux lambrequins à gouttes qui occupent partiellement l'entablement, des têtes de lion portent dans leur gueule un anneau qui retient des chutes de feuilles et fruits de marronnier enrubannées, essence particulièrement représentée à la limite des XIXe et XXe siècles. Ce décor en grès porte la signature : "Grès de Ch. Gréber, Max Braemer Gaston Gréber sculpteurs, Beauvais". Les garde-corps des fenêtres, ceux des deux escaliers principaux, le revêtement de sol en mosaïque et granito ainsi que les chapiteaux des colonnes en fonte de la brasserie sont parcourus de lignes souples voire "en coup de fouet" propres à l'Art nouveau.
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Murs
- béton béton armé
- métal
-
Toitscuivre en couverture, ardoise
-
Étagessous-sol
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans brisés
- terrasse
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie, suspendu
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie, suspendu
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie, suspendu
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie, suspendu
-
Techniques
- sculpture
- céramique
- vitrail
- mosaïque
- peinture
- mosaïque
- ferronnerie
-
Représentations
- armoiries, Muse, rose, fruit, laurier, balustre, colonne, fronton, corne d'abondance, lyre, fleur, lion, marronnier, ruban, animal, houblon symbole des arts,
-
Statut de la propriétépropriété publique
Dans le 1er arrondissement de Lyon, et plus précisément dans ce quartier, l'Inventaire général du Patrimoine culturel a étudié le lycée La Martinière, les halles de la Martinière, la Martinière des Filles, la boulangerie 24 rue de la Martinière, quelques immeubles de la rue du Sergent-Blandan, le monument commémoratif de la place Gabriel-Rambaud, et plus haut l’école municipale de Tissage actuellement Lycée La Martinière-Diderot. L’étude de la salle Rameau complète cet ensemble.
Les vitraux de la brasserie étaient occultés lors de l'enquête de l'Inventaire.
- © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
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Bibliographie
-
BEAUFORT, Jacques. L'architecture à Lyon. Lyon et le Grand Lyon de 1800 à 2000. Jean-Pierre Huguet, Editeur, tome II, 2001, 308 p.
p. 90 -
BEGHAIN, Patrice, BENOIT, Bruno, CORNELOUP, Gérard, THEVENON, Bruno. Dictionnaire historique de Lyon. Lyon : éd. Stéphane Bachès, 2009. 1503 p.
p. 1189-1190 -
CHUZEVILLE, Sylvain. Du bourg Saint-Vincent au quartier de la Martinière. Lyon : Editions lyonnaises d'Art et d'Histoire, 1998. 127 p. ; 23 cm.
ch. 2 -
GARDES, Gilbert. Le voyage de Lyon : regards sur la ville. Lyon : Horvath, 1993. 385 p. : ill. ; 27 cm.
p. 287, 361 : notice 1209 -
MARREY Bernard. Guide Rhône-Alpes de l'architecture du XXe siècle. Paris : Picard, Lyon : Union régionale des CAUE Rhône-Alpes, 2004. 341 p. : ill.
p. 180-181 -
PELLETIER, Jean. Lyon. Connaître son arrondissement. Le 1er. Lyon : Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, 2009. 127 pages. 21 cm.
p. 84-85 -
RL&Associés. Ville de Lyon (69). Lyon 1 - salle Rameau. Étude patrimoniale. 5 décembre 2016. 94 p.
-
SELLE, Hélène de la. Cafés et brasseries de Lyon. Architecture et décor des cafés et brasseries de Lyon des origines à 1914. Éditions Jeanne Laffitte. Italie, Campomorone-Gênes 1986. 167 p. ill. ; 24,5 cm
p. 122-124
Périodiques
-
Q. L. "La salle Rameau à Lyon", Le Béton armé, Organe des Concessionnaires et Agents du Système Hennebique, douzième année. [Cet article n'évoque pas la brasserie (restaurant) ni la salle de billard]
n° 138, novembre 1909, p. 169-173
Documents figurés
-
RAGUENET, A. Monographies de bâtiments modernes. Théâtre. Paris, Ducher fils : 238e numéro. En ligne, collections numérisées de la bibliothèque de l'INHA : https://bibliotheque-numerique.inha.fr/viewer/32305/?offset=#page=763&viewer=picture&o=bookmark&n=0&q=
p. 763-766
Annexes
-
RAGUENET, A. "Salle Rameau à Lyon (Rhône)", Monographies de bâtiments modernes. Théâtre. Paris, Ducher fils : 238e numéro, p. 106 (en ligne : 764)
-
Brunel N., Découvertes de Lyon, Lyon, 1936 cité dans GARDES, Gilbert. Le voyage de Lyon : regards sur la ville.
Homonyme de Clermont François (2) ? ou plus vraisemblablement même personne, ayant aussi une agence à Paris (il semblerait que son fils et son petit-fils, portant le même prénom, aient continué son activité à Paris (réalisations recensées après 1930, date du décès du François Clermont qui nous intéresse), et jusqu'à aujourd'hui (notice biographique de l'actuel F. Clermont, dont il est dit que le père était architecte : http://www.darchitectures.com/francois-clermont-a1438.html; son agence est dans le 9e rue de la Tour d'Auvergne, tout près de la rue Chaptal...)
Acte de décès aux AC Lyon, 2 E 2171 (28 mai 1930) ; comm. écrite M. Denis Lang, 6.10.2015